Le blog des parents d'élèves de l'école élémentaire de St MAUR
samedi 12 décembre 2009
FLASH INFO SPÉCIAL ADHÉRENTS : ENSEIGNER EST UN MÉTIER QUI S'APPREND !
La manifestation partira de Jussieu à 17h00 pour rejoindre la Place de la Sorbonne à 18h00 pour un rassemblement avec animation et prises de parole jusqu'à 19h.
La veille, lundi 14 après-midi, le comité de mobilisation de l'IUFM de Paris organise des débats, avec une réunion publique à 18h30 (IUFM de Batignolles.
LA FCPE 75 INVITE TOUS LES PARENTS D'ÉLÈVES À MANIFESTER LE 15 DÉCEMBRE 2009 POUR EXIGER DES ENSEIGNANTS EN NOMBRE ET FORMÉS !
La fcpe 75, comme les organisations d’enseignants, refuse la réforme de la formation et du recrutement des enseignants que les ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche veulent imposer pour la rentrée 2010.
Si la réforme est mise en place, les jeunes professeurs n’auront jamais appris à transmettre leur savoir, jamais appris à gérer une classe; ils n’auront pas eu de formation avec un public d’adolescents ni la possibilité de confronter leurs expériences de jeunes professeurs avec leurs pairs de promotion. Ils ne sauront pas comment un élève apprend. Sans l’avoir appris, ils auront à enseigner l’histoire, la géographie et l’éducation civique; sans l’avoir appris, ils devront gérer des classes d’adolescents; sans l’avoir appris, ils devront donner l’envie d’apprendre à des jeunes. Seuls, ils feront leur chemin dans le métier.
ENSEIGNER, CA NE S’IMPROVISE PAS !!!!!
Enseigner est un métier qui s’apprend ! Tel n’est pas la conception du gouvernement qui supprime toute formation initiale professionnelle avec la réforme de la formation initiale dite de « mastérisation ». Les futurs enseignants seront recrutés à Bac + 5 après obtention d’un Master2, et se verront affectés devant classe dès la réussite du concours. Lors des stages, des étudiants sans réelle formation prendront la responsabilité d’une classe. Par ce biais, le gouvernement supprime 9 182 postes d’enseignants stagiaires dans le premier degré. Il n’existera donc plus de formation professionnelle rémunérée, ce qui portera un coup d’arrêt à la difficile démocratisation de l’accès aux métiers de l’enseignement et représente un nouveau pas dans la précarisation des personnels.
Le gouvernement a décidé de réformer, dans la précipitation et l'improvisation, la formation des enseignants. Les choix effectués ne nous semblent pas aller dans l'intérêt des élèves. Le contenu de la formation proposée est très peu « pédagogique ». Par ailleurs, comment enseigner sans connaître le développement de l'enfant ? Pour un enfant, apprendre ce n'est pas simple. Faire réussir tous les élèves dans leur diversité c'est complexe et absolument nécessaire. Les attentes envers l'école se sont considérablement renforcées : la maîtrise des nouvelles technologies comme l'apprentissage des langues vivantes, se sont ajoutées récemment. L'intégration des enfants porteurs de handicap s'est développée. Cela rend le métier d'enseignant plus complexe. Ce qui nécessite donc une formation universitaire et professionnelle de haut niveau.
Une fois reçus au concours, les professeurs stagiaires seront responsables d'une classe sans avoir pour certains, effectués aucun stage devant les élèves. Enseigner est un métier qui s’apprend. C'est la raison pour laquelle, le 15 décembre, les formateurs, les étudiants et les enseignants seront mobilisés, dans les IUFM et les écoles pour exiger une toute autre réforme de la formation.
POUR DÉFENDRE UNE FORMATION PROFESSIONNELLE DE HAUT NIVEAU POUR TOUS LES ENSEIGNANTS, LA FCPE75 SOUTIENT LES ACTIONS DU MARDI 15 DÉCEMBRE ET APPELLE À LA MANIFESTATION PARISIENNE, DE JUSSIEU À LA SORBONNE À 17HEURES AINSI QU’AU RASSEMBLEMENT PLACE DE LA SORBONNE DE 18H À 19H.
FCPE PARIS
lundi 30 novembre 2009
LETTRE OUVERTE A TOUS LES PARENTS D’ÉLÈVES
ET A LEURS ASSOCIATIONS REPRÉSENTATIVES
Nous sommes enjoints par l’éducation nationale de remplir un formulaire visant à autoriser la vaccination de nos enfants dans les établissements scolaires, en dehors de tout cadre habituel.
La veille, nous apprenions que les autorités canadiennes, constatant avec l’Organisation Mondiale de la Santé, un nombre anormal de réactions allergiques graves (dont une mortelle) viennent de retirer en urgence un lot de 170.000 vaccins Arepanrix produit par le Laboratoire GSK.
A la lecture des documents officiels destinés à autoriser les vaccins Arepanrix au Canada et Pandemrix en France, nous constatons que, contrairement à ce qui a été affirmé précipitamment, ces deux vaccins sont identiques, seuls les noms diffèrent!:
PANDEMRIX (France)
ANTIGENE A/California/7/2009 (H1N1)v-souche analogue (X-179A) 3,75 microgrammes cultivé sur oeufs
ADJUVANT L’adjuvant AS03 est composé de squalène (10,69 milligrammes), de DL-α-tocophérol (11,86 milligrammes) et de polysorbate 80 (4,86 milligrammes)
AREPANRIX (Canada)
A/California/7/2009 (H1N1)v-souche analogue (X-179A) 3,75 microgrammes cultivé sur oeufs
L’adjuvant AS03 est composé de squalène (10,69 milligrammes), de DL-α-tocophérol (11,86 milligrammes) et de polysorbate 80 (4,86 milligrammes)
De plus, le 19 février 2009, le Comité Consultatif pour les Vaccins et les Produits Biologiques Associés de la FDA (Food and Drug Administration, chargée aux États-Unis de l’évaluation et de l’autorisation des médicaments) s’était réuni pour une audition publique. A cette occasion, le Dr Vaughn, représentant de GSK, a déclaré: «Alors que nous avons une grande expérience en matière de profil de sécurité pour le vaccin classique inactivé contre la grippe saisonnière chez les enfants de plus de six mois, il y a en général, une expérience très limitée concernant le profil de sécurité de l’ASO3 chez l’enfant.» (l’AS03 désignant le squalène contenu dans les vaccins français et canadiens de GSK)
Par ailleurs, le formulaire qui est remis au parent vise ostensiblement à leur extorquer leur consentement:
Comme il l’a été relevé par la rédaction du journal télévisé de France2 (23 novembre 2009 à 13 heures) la case «Non» aurait été «oubliée», l’Education Nationale prétend qu’il s’agit «d’une erreur»... [!!!]
Il est préalablement demandé de cocher une case à côté de laquelle figure la mention «J’ai reçu une information sur le vaccin et la vaccination (cochez la case si la réponse est oui)».
Cette «information» fait référence aux feuillets qui accompagnent le formulaire. Or, il ne s’agit pas d’information, attendu que tous ces feuillets incitent à répondre «Oui» à la question qui suit: «et donne mon accord à la vaccination...» alors que l’information minimale que les parents sont en droit d’attendre est précisément le nom et la composition du vaccin, telle qu’elle figure dans le tableau ci-dessus, pour réellement décider en toute connaissance de cause quelles substances peuvent être inoculées à leurs enfants.
Enfin, en suivant l’évolution des cas de grippes relevés officiellement par le réseau Sentinelle, il ressort que certaines régions françaises (voir, par exemple, les cartes de la région Poitou-Charentes pour les semaines 45 puis 46) sont sorties de la situation épidémique sans aucune campagne de vaccination systématique. Les récents communiqués de l’Organisation Mondiale de la Santé comme les données des services d’urgence français (Assistance publique - Hôpitaux de Paris) amènent à conclure que le pic de l’épidémie aurait déjà été atteint et que la baisse du nombre de cas se produit avant que les populations ne soient vaccinées.
En conséquence, et en considération de l’article 223-6 du code Pénal réprimant la non assistance à personne en danger, je demande:
A tous les parents de répondre «Non» au formulaire. A ceux qui souhaitent, malgré tout, faire vacciner leurs enfants, d’exiger un vaccin ne présentant pas les risques du Pandemrix.
Aux organisations représentatives des parents d’élèves de demander officiellement au Ministre de l’Éducation Nationale de sursoir à toute vaccination dans l’attente des investigations en cours sur les réactions allergiques graves constatées dans d’autres pays, ceci en application du principe de précaution inscrit dans la Constitution, de faire étudier les vaccins proposés par des experts réellement indépendants des fabricants, d’informer correctement les parents, notamment en faisant figurer la composition complète des vaccins sur les formulaires.
J’invite tous les parents d’élèves qui le souhaitent à co-signer et diffuser cette lettre.
Jean-Yves CREVEL
mardi 24 novembre 2009
Les raisons de cette grève:
le ministère poursuit dans sa logique de suppression de postes : le budget 2010 prévoit la suppression de 16 000
postes d'enseignants ce qui portera à 40 700 le nombre de postes supprimés en trois ans.
Alors même que les effectifs par classe dans notre pays sont déjà largement supérieurs à ceux de la
majorité des pays européens…
Ajoutez à cela
- la diminution du nombre d’heures de cours,
- l’alourdissement des programmes
- la fragilisation des dispositifs d’aides spécialisées pour les élèves en difficulté.
Sans compter
- les attaques contre la maternelle
- la formation inadaptée des professeurs des écoles,
- la multiplication des emplois précaires qui continuent de dégrader les conditions de travail des enseignants et les conditions d’apprentissage des
élèves.
Par ailleurs :
- la semaine de 4 jours est une catastrophe : les enfants sont fatigués, stressés, angoissés et rencontrent plus de difficultés dans les apprentissages.
- la ségrégation scolaire s’aggrave du fait des mesures d’assouplissement de la sectorisation.
- les adultes qualifiés dans les écoles, collèges et lycées (personnels des RASED, infirmières,
médecins scolaires, surveillants, CPE, documentalistes, conseillers d’orientation,...) manquent plus que jamais.
La politique gouvernementale vise à déstructurer l’école et tourne le dos à l’école de la réussite de tous.
Les enseignants s’étaient mobilisés durant l'année dernière, pour exprimer, avec les parents d'élèves, leur
désaveu de la politique du gouvernement. Mais le ministre reste sourd.
C'est la raison pour laquelle les enseignants seront en grève ce mardi 24 novembre.
Ils exigent un autre budget ! Ils exigent respect et dignité pour l'école publique !
Les enseignants comptent sur la compréhension et le soutien des parents pour défendre et construire
ensemble l'école publique dont leurs enfants ont besoin.
La FCPE-Paris invite dans le même temps les parents à interpeller les élus, maires, députés et
sénateurs, à l’occasion de la discussion budgétaire. Que les conseils locaux FCPE se rendent aux
permanences des parlementaires et leur demandent de s'engager contre ce projet de budget et de
relayer les exigences des parents et des enseignants pour une école publique de qualité, partout et
pour tous. Pour que nos enfants puissent apprendre dans de bonnes conditions, vivre bien,
s’épanouir et réussir leur scolarité.
Une lettre solennelle signée des organisations du collectif « un pays, une école, notre avenir » à adresser
aux parlementaires (députés et sénateurs) et une carte de doléances au ministre de l’Éducation nationale,
à faire signer largement, sont disponibles sur le site « un pays, une école, notre avenir »
www.uneecole-votreavenir.org
FCPE Paris
lundi 23 novembre 2009
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lundi 16 novembre 2009
que mange nos enfants cette semaine ?
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vendredi 13 novembre 2009
mardi 10 novembre 2009
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mardi 6 octobre 2009
A VOS BULLETINS !
TOUS LES PARENTS (2 votes possibles par famille) peuvent voter le matin de 8h20 à 8h35 et de 11h20 à 11h35.
Les résultats seront connus le jour même après le dépouillement qui aura lieu en fin de matinée.
C'est important de voter, ça permet au groupe FCPE-Roquette d'être légitimé, plus fort et efficace dans ses revendications et actions.
Les parents d'élèves élus ont un rôle d'information et de médiation, ils représentent tous les parents lors du Conseil d'école et défendent l'école, les droits des enfants et de leurs parents à l'intérieur comme à l'extérieur de l'établissement.
Merci à vous !
Sabrina Compeyron
jeudi 1 octobre 2009
Objet : Loi Carle...
Réveillée par Jean (tu peux peut-être mettre l'article qui suit sur le blog), je vous adresse une pétition que je vous invite à signer et que nous ferons
(nous en discuterons) peut-être signer devant l'école...
Grosso modo, avec la loi Carle, Il s’agit de contraindre les municipalités à financer les écoles privées qui se trouvent hors de leur territoire.
Concrètement, si des parents ne veulent pas inscrire leur enfant dans l’école public du lieu de leur résidence, ils peuvent l’inscrire ailleurs dans une
école privée d'une autre ville, leur commune de résidence paiera alors un forfait de scolarité ! Ce financement se fera en outre sans accord préalable !
Pour une meilleure compréhension, je me permets de vous mettre en pièce jointe un article de Muriel FITOUSSI et Eddy KHALDI qui sont les auteurs
du livre Main basse sur l’école publique (Demopolis, 2008).
Merci de votre attention,
les festivités commencent !
Sabrina
Lundi 28 septembre 2009
- Publié dans : Privé-Public et Laïcité
Le projet de loi Carle sur le financement des écoles privées repasse aujourd’hui à l’Assemblée. Révolution et régression en marche.
Après 9 mois de gestation dans les tuyaux de l’appareil législatif, le projet de loi Carle, qui avait été voté au Sénat le 10 décembre 2008, passera ce
lundi 28 septembre 2009, devant l’Assemblée Nationale, après moult reports fleurant bon l’esquive sournoise du débat public.
Avec ce projet de loi, une nouvelle étape, cruciale, va peut-être être franchie, dans le détournement des principes qui fondent le service public laïque de l’enseignement, mené par le gouvernement. Derrière la loi Carle en effet, se cache l’introduction subreptice et inédite en France, d’un chèque
éducation pour les écoles privées, sur un air néo-libéral impatient de faire rimer éducation et consommation. Une entorse dangereuse aux principes républicains, qui depuis Jules Ferry, ont consacré le lien consubstantiel entre la Commune et son Ecole publique.
Un pactole de 400 millions d’euros !!
Rappelons d’abord que le projet de loi Carle, n’est que la resucée, en version « light », de l’article 89 de la loi d’août 2004, relative aux « libertés et
responsabilités locales », article qui mobilisa tant d’élus locaux, et réactiva la guerre scolaire jusqu’ici larvée. Cet article 89, obligeait l’ensemble des
municipalités, à financer, sans accord préalable, la scolarité des élèves fréquentant une école privée hors de leur commune de résidence.
Ceci, sans que leurs parents n’aient à justifier leur « libre choix » particulariste Ce qui représente, pour la collectivité, un petit pactole d’au moins 400 millions d’euros par an. Le projet Carle, lui fit suite, en vue d’éteindre les flammes contestatrices des élus de tous bords, vent debout contre ce diktat dangereux pour l’équilibre des budgets communaux, et générateurs d’injustice sociale.
Une loi que la Pologne l’Italie ou le Portugal pourraient nous envier.
Agrémenté désormais, de timides précautions : Obligation de financement par la commune donc, pour des situations particulières, qui ne seraient justifiées qu’a posteriori par les parents. Hors de celles-ci, les communes ont toujours la faculté de financer dans tous les autres cas.
Cette disposition qui s’apparente au chèque éducation prôné par les ultra-libéraux, et introduit ici par la petite porte des communes, n’en serait que définitivement entériné.
Cette loi, en substituant au rapport institutionnel école-commune, né des lois Ferry, une relation marchande usager-commune, sur fond libéral, est un nouveau pas vers la privatisation de l’école laïque.
Il constitue une menace prévisible pour l’existence des écoles des communes rurales et une fuite discriminatoire des écoles publiques de la banlieue vers les écoles confessionnelles du centre-ville.
Nanterre paierait pour Neuilly… Une situation que pourraient par ailleurs, nous envier bien des pays bien moins laïques, à l’image de l’Italie, du Portugal ou de la Pologne, où légitimement, l’enseignement catholique n’est pas financé et donc, représente moins de 4%. Tandis qu’en France il est surfinancé, et surreprésenté à 17% de la population scolaire…
Les défenseurs de la loi Carle, introduisent pour la première fois, une corrélation entre « liberté de l’enseignement »,
et obligation d’un financement public et imposent aussi, pour la première fois dans une loi de l’éducation, le concept de « parité » de traitement public-privé.
Manipulation éhontée, que nul n’oserait s’hasarder à établir ailleurs que dans l’enseignement.
La « liberté d’aller et venir » est après tout, tout aussi fondamentale que la liberté de l’enseignement.
Pour autant, la puissance publique n’a d’obligation que pour les transports en commun et l’usager qui, par convenance personnelle et intérêt particulier, choisit le taxi, a la décence citoyenne de ne pas revendiquer le financement public de sa course.
Public et privé sur un pied d’égalité !!
On n’imagine pas plus les mêmes communes, contraintes un jour de financer des soins couteux délivrés à leurs ouailles, dans des cliniques privées qui plus est hors de leur périmètre, au détriment de leur(s) hôpital(ux) public(s) de leur territoire.
A l’instar des hôpitaux publics, les écoles publiques ont des obligations afférentes à leur mission de service public : égalité de toutes et tous devant l’accueil, continuité, gratuité et laïcité.
Le financement des élèves du public hors commune, sous condition et accord a priori, résulte de l’obligation constitutionnelle d’organiser le service public laïque d’éducation en tout lieu, et non d’une quelconque « liberté d’enseignement ».
Le privé, lui, revendique des subsides publics au nom de sa « parité » et récuse au nom de sa « liberté » les obligations correspondantes. « Liberté » et « parité » de l’enseignement ne sont ici que des concepts politiques,
qui participent, de fait, au démantèlement du service public qui seul en supporte toutes les contraintes.
Notre Constitution ne reconnaît que l’égalité entre citoyens, et non une quelconque parité entre groupes, confessionnels ou non.
Il est proprement abusif, de mettre sur le même plan écoles publiques et privées. Ces dernières, sur le support de l’éducation, s’inscrivent dans des logiques commerciales, avec, pour la plupart, des finalités prosélytes.
Autant de caractéristiques pour le moins antinomiques avec une mission d’intérêt général ; un travestissement délibéré de la réalité.
Le communautarisme consacré.
Le concept de « parité » entre enseignement public ou privé, non content d’être contraire à la Constitution, n’a en définitive, aucun fondement juridique.
Il instaure, qui plus est, un dualisme scolaire ruineux.
Et le sera d’autant plus que d’autres groupes, confessionnels, linguistiques ou autres, revendiqueront les mêmes privilèges.
Il est d’ores et déjà manifeste, comme on le voit dans le débat actuel sur la couverture santé menée par
Barack Obama, que la concurrence public-privé engendre des surcoûts.
Les dépenses de santé représentent aux Etats-Unis 16% du PIB, alors qu’au moins 20% de la population n’ont aucune protection sociale, contrairement à la France où la couverture santé pour tous les citoyens ne représente que
11% du PIB…
Jusqu’à ce jour, le dispositif législatif instituait un rapport institutionnel fort entre l’École et la Commune. La Loi Carle fait primer les choix communautaristes et particularistes sur l’intérêt général en encourageant par ce régime de faveur la scolarisation dans des écoles privées.
La ghettoïsation sociale va s’aggraver. Et les communes rurales seront, elles aussi, pénalisées avec un risque inquiétant pour l’avenir, d’exode scolaire.
Des classes et écoles publiques entières disparaîtront…Ce faisant, la loi Carle sacrifie sur cet autel si éloigné des valeurs républicaines, la justice sociale, la laïcité et le vivre ensemble de jeunes citoyens en devenir.
jeudi 24 septembre 2009
mercredi 23 septembre 2009
Chacun son tour...
Voici donc le texte FCPE !
Bien à vous,
Sabrina
Droits des enfants : le gouvernement ne s’embarrasse même plus de symboles ! - 17 septembre 2009 :
Nous parents représentants de parents, réclamons plus de droits pour les enfants.
La FCPE demande au gouvernement de revenir immédiatement sur son projet de loi et de maintenir les fonctions spécifiques et indépendantes du
Défenseur des enfants.
Les droits des enfants ne feraient même plus consensus !
Le gouvernement a en effet décidé de supprimer le Défenseur des enfants pour en faire un « Défenseur des droits » au champ d’intervention aussi
large que peu indépendant. Et ce, l’année du vingtième anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant …
Nous parents représentants de parents, réclamons plus de droits pour les enfants.
La FCPE demande au gouvernement de revenir immédiatement sur son projet de loi et de maintenir les fonctions spécifiques et indépendantes du
Défenseur des enfants.
Le 26 mai dernier, le Comité de suivi de la convention aux Nations Unies avait pourtant mis en garde le gouvernement français sur sa politique
particulièrement peu respectueuse des droits des enfants et des jeunes.
Dans son dernier rapport annuel, l’actuelle Défenseure des enfants avait également mis en cause le gouvernement pour sa politique à l’égard des
enfants et des jeunes. Faut-il craindre que le gouvernement français ne demande la suppression du comité de suivi aux Nations Unies ?
Sabrina Compeyron
Chers parents de la Roquette,
Avant que de vous adresser demain un courrier concernant les élections des Parents d'élèves dans notre école (futures festivités), je me permets de
vous adresser une information qui, je le pense, ne vous laissera pas indifférents, information via un communiqué de la FFCU - Fédération Française
des Clubs UNESCO - qui exprime son indignation à la nouvelle, révèlée dernièrement, du projet gouvernemental de suppression de la fonction de
"Défenseur des enfants", au moment où l'on s'apprête à célébrer le 20ème anniversaire de la Convention Internationale des droits de l'Enfant - CIDE -
ratifié par la France en 1990 !
Pour protester, vous pouvez joindre votre signature à l'appel lancé par l'actuelle "Défenseure des Enfants" nommée en 2006 pour 12 ans par le
gouvernement en cliquant sur le lien suivant, vous serez guidés pour accéder à la pétition.
http://www.defenseurdesenfants.fr/
Pour la cause de tous les enfants, merci.
Sabrina Compeyron
lundi 22 juin 2009
lundi 15 juin 2009
Parrainage républicain
Soyez nombreux !
mercredi 3 juin 2009
mercredi 27 mai 2009
Un blog à consulter ...
LES EVALUATIONS de CE1
Ces évaluations sont inutiles
Personne ne les a demandées et les enseignants passent déjà leur temps à évaluer leurs élèves, qu’ils connaissent bien.
Ces évaluations sont injustes pour les élèves
Le système de notation (tout juste ou tout faux même quand il y a plusieurs réponses à donner ou plusieurs étapes d’une réponse) fait qu’un élève de CM2 pouvait avoir répondu juste à 68% des réponses attendues et se retrouver avec 0 au lieu d’environ 14 sur 20.
Ces évaluations sont dégradantes pour les enseignants
Ils se retrouvent à noter « faux » des élèves qui ont en partie, et parfois presque tout, réussi !
Ces évaluations vont conduire à des bachotages
Ces évaluations, limitées à « FRANÇAIS/MATHS », vont conduire à délaisser les autres matières
Ces évaluations vont suivre les élèves
Elles font partie du nouveau livret national unique et obligatoire qui sera informatisé.
Elles seront même l’essentiel de ce livret, puisqu’elles vont servir de base pour l’inscription des « compétences » censées être acquises par les élèves.
Ces évaluations vont entraîner une concurrence entre élèves, entre enseignants et, rapidement, entre écoles
Les classements des écoles ne tarderont pas. Ce sera la fin de l’école publique.
Nous invitons les parents à refuser ces évaluations !
Lettre d'indignation au procureur de la République
Comme, grâce à la mobilisation des enseignants et des parents d'élèves, certaines procédures ont pu être ajournées, j'ai à mon tour fait parvenir une lettre d'indignation au procureur de la République, par l'intermédiaire de l'avocate de madame Wu.
Madame, Monsieur,
Je vous écris à propos du petit Max et de sa maman.
J'éviterai de me lancer dans un débat technique et politique pour tenter de vous expliquer en quoi votre politique d'immigration est inacceptable. Mais s'agissant du camarade de classe de ma fille Nina, 7 ans, c'est sur les conséquences dramatiques et désastreuses que peuvent avoir ces décisions de justice sur des enfants et leur entourage -qu'il va vous falloir assumer devant toute une génération de futurs électeurs- que j'aimerais attirer votre attention.
Car en effet, vous n'êtes pas sans savoir que l'école est aussi l'école de la vie.
C'est aussi l'apprentissage de la vie en société que l'Education nationale initie à travers ses valeurs, le respect de l'autre, l'acceptation de la différence, la compréhension et le respect de ses propres origines, et par conséquent de celles de ses camarades.
Autant de vertus qui s'avéreront indispensables à toute cette future génération, pour vivre en harmonie avec un monde ouvert vers l'extérieur.
Une évidence qu'il est sans doute inutile de préciser, mais qu'il me paraît indispensable de souligner dans ce contexte-ci.
C'est pourquoi je suis fier que mes enfants apprennent ces règles élémentaires de vie dans une société cosmopolite, où se côtoie des gens du monde entier, où les échanges culturels ont autant valeur d'enseignement que ce qu'ils apprennent en classe.
D'autant que ces enfants ne font pas de différence avec ces « camarades de classe », nés dans la même clinique qu'eux, avec qui ils ont appris à grandir dans le même pays, qui ont partagés leurs premiers souvenirs, leurs premières ambitions, et qui aujourd'hui vont au même cours de danse le samedi après-midi. Ils se projettent ensemble dans l'avenir. Et c'est au prix de nombreux efforts parfois qu'il a fallu construire le futur de toute cette génération qui incarne à elle seule toute la richesse de notre beau pays.
C'est leur histoire avant tout, ce n'est, déjà, plus la nôtre.
Que vont retenir tous ces enfants de votre politique, qui pour eux ne représente rien d'autre qu'un déchirement, un rejet, une séparation douloureuse, de l'incompréhension, de la tristesse ? Quelles seront les conséquences de cette violence au quotidien sur nos enfants ? Que va t-il rester de leur histoire ? Que va devenir Max ? Est-ce à nous, parents, de devoir expliquer à nos enfants, que si Max n'est plus là, c'est parce que « c'est la loi » ? Est-ce à nous d'assumer les conséquences psychologiques qu'auront ces séparations successives sur les élèves de cette école ? Et devrons-nous également accepter le malheur qui frappe nos camarades de classe, nos amis, nos voisins, nos collègues, avec qui nous vivons, avec qui nous avons tissé des liens d'amitié, avec qui nous avons élévés des enfants ? Devons-nous aussi accepter le chagrin de Max et de sa mère ? Comment mes deux enfants, âgés de 5 (maternelle Barbanègre) et 7 ans (CP Barbanègre), dont plusieurs copains ont déjà vécu ce qui arrive à Max, doivent percevoir et ressentir ces déchirures successives ? Comment dire, sans honte, que ce que vous faites subir à ces familles relève de la « normalité » , à mon fils et ma fille ? Comment peut-on justifier cette brutalité sans remettre en cause tout ce qui fait les valeurs de notre culture, de notre Nation, de notre intégrité personnelle ? Qu'allez-vous dire à nos enfants ? Et à Max ? Doit-on dire à Max, et à nos enfants, que le monde dans lequel ils ont vécu n'existe plus ? Comme un livre de contes qu'on refermerait ? Ce ne sont pas seulement des vies de familles qui sont brisés aujourd'hui, ce sont aussi des vies de quartiers, de villages, de communes, qui sont sacrifiés au nom d'une politique indigne des valeurs fondamentales qui font, et ont fait, la fierté de vos concitoyens.
C'est pourquoi, pour Max, sa maman, mes enfants et leurs camarades, je me joins à la liste de soutien en faveur de Wu Yongyu.
mardi 26 mai 2009
vendredi 15 mai 2009
Arrestation d'un papa des écoles Richomme 18ème
M. Miron s'est fait arrêter cette nuit.
Sa situation est rapidement résumée ci-dessous.
Madame Pencov, son amie s'était présentée sur la liste des parents élus l'an passé.
Si vous voulez agir, faxez ou envoyez un mail à la préfecture (coordonnées ci-dessous) en reprenant notamment les info ci-dessous pour ce qui est
administratif (enfants...) et en mettant votre patte pour le reste.
Merci pour eux.
Cordialement.
Véronique
Voilà les coordonnées fax; en espérant qu'au moins un fonctionne. Amitiés
Yves
Monsieur le Préfet du Val de Marne
Bernard tomasini
Fax
01 49 56 60 13
Fax Mail Préfecture du Val-de-Marne 94
prefet@val-de-marne.pref.gouv.fr bernard.tomasini@val-de-marne.pref.gouv.fr
Fax : 01 48 99 38 04 01 49 56 60 13 01 49 46 64 10
www.val-de-marne.pref.gouv.fr
Monsieur Gheorghe Miron (n° d¹étranger 7503642525), né le 17/12/1977 à Leova
(Moldavie), de nationalité moldave a été arrêté le 4 mai 2009 entre 2h00 et
4h00 du matin, et il est détenu au commissariat de Villeneuve Saint Gorges
(94).
Il est le père de Alexandru, né le 25/06/2001 à Leova (Moldavie) scolarisé à
l¹école Richomme dans le 18e arrondissement, Anna née le 25/06/2006 à Paris
9ème et Adela née le 10/10/2007 à Paris 9ème.
Monsieur le préfet, nous tenons à vous signaler que M. Miron a quitté la
Moldavie parce que sa vie et celle de sa compagne Lilia étaient en danger en
raison de leurs opinions politiques et que le parti communiste, de nouveau
au pouvoir en Moldavie ne les laisserait pas en liberté dans ce pays.
Nous sommes persuadés que connaissant la situation politique de la Moldavie
et les risques qu¹elle représente pour les opposants, vous ne ferez pas
courir à cette famille le risque d¹une procédure d¹expulsion mais assurerez
sa libération afin de lui permettre de mener à bonne fin ses démarches de
régularisation et de connaître enfin la sérénité.
Nous vous demandons donc, M. le préfet, de rendre M. Miron à sa famille dans
les plus brefs délais car la place d¹un père n¹est pas dans un commissariat
mais auprès de ses enfants et de sa compagne dont il doit assurer la
sécurité et la subsistance quotidienne.
Je vous prie de recevoir, Monsieur le préfet, nos plus franches salutations.
mercredi 13 mai 2009
Subject: [CIRBE] L' Education Nationale au service du fichage ?
Ce sont les questions que l'on est en droit de se poser si l'on se réfère aux derniers articles parus sur le site du CNRBE.
Ainsi, l'article La recherche de personnes par Base élèves nous explique comment, par le biais de l'immatriculation des enfants dans la Base nationale des identifiants élèves (BNIE), Base élèves peut être utilisée pour identifier et localiser les familles nouvellement arrivées en France, ou pour faciliter toute recherche d'enfants ou d'adultes. L’école ne pourra donc plus être un lieu de droit d’accueil, comme l’affirme pourtant la Loi du 10 juillet 1989.
Le fichage, un véritable safari nous rappelle comment, sous couvert de simples outils de gestion, l'EN met en place toute une série de fichiers qui, interconnectés par le biais de l’identifiant national élève (INE), constitueront à (court) terme une immense base de données sur toute l’enfance, la jeunesse, … la population. Une frénésie de fichage qui ne touche pas seulement l'EN mais toutes les administrations !
Parmi les dernières trouvailles de l'EN, Le fichier du retard scolaire , un fichier d’« informations nominatives » consacré au « retard scolaire des élèves résidant dans les quartiers de la politique de la ville ». Autant dire : pas les quartiers les plus favorisés…
Et un fichier de plus ! Dans ce contexte de fichage à tout va, vous ne serez pas étonnés d'apprendre la création cette année du fichier informatique d’admission postbac (APB) : il est demandé aux professeurs de saisir une note sur 20, le rang de l'élève (!) et un commentaire d’appréciation générale, pour chaque élève. L'ensemble de ces éléments constitue le dossier électronique des élèves. Toutes les filières (BTS, Université, CPGE, IUT...) pourront utiliser ces dossiers électroniques accessibles par internet.
Technocratiser l’éducation, développer une culture du résultat, de l’évaluation binaire et insensible – tout ce à quoi s’emploie aujourd’hui l’éducation nationale – à quoi cela peut-il bien servir ? Une réponse possible : L’éducation est une marchandise… et les êtres humains des numéros
Mais la mise en place de tout cet arsenal de fichiers ne se fait pas toujours aussi facilement que les ministères le voudraient. Non seulement certains directeurs osent désobéir aux demandes institutionnelles, mais les maires eux-mêmes ne collaborent pas assez. C'est ce que l'on apprendra en lisant Plan banlieues : une insuffisante collaboration entre l’Education nationale et les maires ?
Et pourquoi ne pas demander aux travailleurs sociaux de remplir eux-aussi des fichiers par le biais des enfants ? C'est, entre autre, ce que vont permettre les fiches nominatives actuellement diffusées aux départements par l’Observatoire National de l’Enfance en Danger (ONED), recensant certaines informations relatives à la protection de l’enfance. Pour l’ANAS, « ce fichage se fait sur des bases illégales, avec repérage de pathologies mentales supposées, d’addictions soupçonnées, de suspicions d’abus sexuels pourtant non-avérés, etc. ». Quand la suspicion des familles devient la norme..., il en résulte des risques d’atteintes graves aux droits des personnes et des citoyens. L’ANAS dénonce des dérives importantes, en appelle à la raison et demande un débat public.
Enfin, pour connaître tous les détails des fichiers actuellement mis en place par l'EN, lire Les fichiers de l’Education nationale: de Base èlèves au livret scolaire numérique. Un article que Stéphanie Pouget conclue ainsi, « le développement de l’utilisation des fichiers dans l’Education Nationale se trouve à la convergence de deux tendances actuelles, la première consistant à ficher à tout va, dans le but de pouvoir détecter le plus tôt possible les personnes susceptibles de poser des problèmes à la société, les comportements déviants, et la seconde tendant à considérer principalement l’éducation selon des critères de rentabilité économique. »
A méditer.
Bonne lecture,
Joëlle
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Le Collectif Isérois pour le Retrait de Base Élèves
Site : http://baseeleves38.wordpress.com
Collectif National de Résistance à Base Élèves
Site : http://retraitbaseeleves.wordpress.com
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mercredi 6 mai 2009
Attention
Point situation Mr Wang
Recours au TA de ce matin contre la décision du JLD rejetée. Toujours en rétention.
Il faut continuer à faxer et à mailer à la préfecture :
prefpol.dpg-etrangers-secretariat@interieur.gouv.fr
fax : 01 53 71 62 73
Modèle de fax :
Monsieur,
Nous souhaiterions attirer votre attention sur la situation de Mr WANG Jian (n° d'étranger 7503653828) qui a été arrêté le 28 Avril au métro Strasbourg Saint Denis vers 20 H 30.
Il est actuellement au centre de rétention de Vincennes.
Mr WANG est arrivé en France en 2004, date à laquelle il a fait une demande de séjour auprès de l'OFPRA. Cette demande a été rejetée.
Il s'est marié à la Mairie du X° arrondissement en 2006 et est père de deux enfants nés en France dont une petite fille Viviane est scolarisée à l'école PIVER paris 11ème.
Viviane a un petit frère de un an.
Nous sommes très choqués par l'arrestation de Mr WANG qui s'est très bien intégré à la vie de son quartier et à la communauté scolaire de l'école de sa fille comme en témoignent les nombreux soutiens qu'il a reçus des parents d'élèves de l'école et vous demandons de le libérer afin que ses enfants puissent bénéficier à nouveau de la présence de leurs pères à leurs côtés.
En vous remerciant par avance de l'attention que vous accorderez à notre requête, nous vous prions d'agréer, Monsieur, l'expression de nos sincères salutations.
MOBILISATION DEVANT L'ECOLE PIVER 7 PASSAGE PIVER 11ème de 8h 15 à 9H00 JEUDI 7 MAI. VENEZ FAIRE DU BRUIT AVEC NOUS POUR DEMANDER SA LIBERATION
PETITION EN LIGNE : http://resf.info/P1149
Christelle Cournut
samedi 2 mai 2009
Comment avoir 20/20 ?...en France ! la petit histoire drôle du jour
... Le prof des écoles, classe de CP:
- Dis-moi, Benoît, qu'est-ce que tu as fait pendant la récréation? > - J'ai joué dans le bac à sable, Monsieur. > - Très bien, Benoît. Viens au tableau.
- Si tu arrives à écrire "sable" correctement, tu auras 20 en orthographe. > - Voilà, c'est très bien, Benoît. >
Le prof se tourne vers un autre élève: > - A ton tour, Bastien. Qu'est-ce que tu as fait pendant la récréation? > - J'ai joué au bac à sable avec Benoît, Monsieur. > Eh bien, Bastien, si tu arrives à écrire "bac" correctement au tableau, tu auras 20 comme Benoît... > - Voilà, c'est parfait.
- Et maintenant toi, Mouloud, qu'est-ce que tu as fait à la récréation? > - Euuuuh, moi, missieur, ji volu jouer au bac à sable, mais Binoît et Bastien zont pas volu, m'ont dit di mi casser! > - Mais, quelle horreur ! C'est la manifestation d'une discrimination scandaleuse d'un groupe ethnique minoritaire dont l'intégration sociale pourrait être remise en cause ...
...Et en plus, dans ma classe! > - Ecoute, Mouloud, si tu écris correctement au tableau "discrimination scandaleuse d'un groupe ethnique minoritaire dont l'intégration sociale pourrait être remise en cause"... T u auras aussi un 20 !
samedi 28 mars 2009
"Base élèves" traîné devant l'ONU"
"Base élèves" traîné devant l'ONU"
LE MONDE | 27.03.09 | 15h08
ls ne sont plus qu'une poignée et pourtant ils résistent. Les opposants à Base élèves 1er degré, du nom du fichier informatisé et centralisé qui stocke les informations recueillies lors de l'inscription de chaque enfant dès l'école maternelle, ne désarment pas. Leur dernière "victoire" : la France sommée d'expliquer par écrit avant le 6 avril aux Nations unies, dans le cadre de la session du Comité des droits de l'enfant, "à quelle mission de service public servira le stockage au niveau national de données nominatives et indiquer les raisons pour lesquelles le droit d'opposition prévu par la loi ne s'applique pas à ce dispositif. Veuillez également informer le Comité (des droits de l'enfant de l'ONU) des conséquences éventuelles que pourrait entraîner le refus des parents de fournir les informations requ ises sur leurs enfants".
Accédez à l'intégralité de cet article sur Lemonde.fr
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/03/27/base-eleves-traine-devant-l-onu_1173266_3224.html
mercredi 25 mars 2009
PREMIER DEPOT DE PLAINTES CONTRE BASE ELEVES !
Mercredi 25 mars au Palais de Justice de Grenoble
(derrière la gare/quartier Europole) à 15h
Le mercredi 25 mars 2009, dans toute la France, des dizaines de parents d'élèves vont déposer plainte contre la mise en oeuvre du traitement «Base Elèves premier degré» par le Ministère de l’éducation nationale. Plusieurs parents d'élèves membres du collectif isérois ont souhaité participer à cette nouvelle action engagée contre Base élèves.
L'avocat Claude Coutaz déposera les premières plaintes de parents d'élèves isérois le mercredi 25 mars à 15 heures au Tribunal d'instance de Grenoble. Une conférence de presse aura lieu à cette occasion.
Rendez-vous au Palais de Justice de Grenoble à 15 heures. Venez nombreux, avec vos banderoles, vos pancartes et votre bonne humeur !
D'autres dates pour les dépôts de plaintes sont prévues. Une lettre type (en cours de préparation) sera bientôt disponible. Nous vous transmettrons toutes ces informations dès que possible.
----- communiqué ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Collectif National de Résistance à Base Eleves
PREMIER DEPOT DE PLAINTES CONTRE BASE ELEVES !
Nous, parents d'élèves du premier degré nous nous insurgeons contre la mise en place du fichier Base-Eleves.
Sous couvert d'une meilleure gestion, d'un meilleur pilotage éducatif, les inspections académiques donnent l'ordre aux directrices et directeurs d'écoles de renseigner la base, malgré le refus écrit des parents et malgré la position légitime des directrices et directeurs résistants affirmant leur ferme opposition à ce dispositif.
Pour une simple photo prise au sein d'une école, nous devons fournir une autorisation, pourquoi lorsqu'il s'agit de données personnelles centralisées, stockées et conservées pendant 35 ans, le droit d'opposition ne s'applique-t-il pas ?
Il est possible de donner aux écoles des outils modernes et efficaces de gestion sans constituer un fichier évolutif, partageable, et qui repose sur un numéro identifiant national.
Ignorés et méprisés dans nos droits et revendications, pour protéger les enfants de toutes formes de discriminations, nous avons décidé, dès ce mercredi 25 mars, de porter "plainte contre X", conformément aux grands principes généraux du Droit, des Lois et des Conventions Internationales, et en coordination avec le Syndicat des Avocats de France.
En l'attente d'un vrai débat sur le sujet, nous demandons l'arrêt de la mise en oeuvre de ce fichier. Base-Elèves est le premier maillon de l' entreprise de Fichage qui se met en place pour toute la population.
Collectif National de Résistance à Base-Elèves , ce 22 mars 2009
Le site du Comité National pour le Retrait de Base Élèves:
http://retraitbaseeleves.wordpress.com
----- fin du communiqué ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Et aussi les dernières nouvelles du CNRBE (page d'accueil du 24 mars 2009) :
- un dépôt de plainte de parents contre base élèves a été préparé.
- un rassemblement de soutien à Anne-Marie Pons, directrice d’école maternelle convoquée à l’Inspection académique de Haute-Garonne, a eu lieu le mercredi 18 mars. Le 2 mars 2009, elle avait adressé la lettre suivante à son Inspecteur d’académie
- un rassemblement de soutien aux directeurs et directrices résistants a eu lieu samedi 14 mars à Notre-Dame de Vaulx, devant l’école de Jean-Yves Le Gall.
- Le Comité des Droits de l’Enfant a pris en compte le dossier envoyé à l’ONU par le CNRBE et adresse des questions écrites à la France.
- de nombreuses questions nous parvenant sur le sujet, nous publions un article sur la recherche de personnes par Base élèves, qui inquiète notamment par rapport à la question des sans-papiers.
À suivre…
Publié dans base élèves | Comments Off
Un rappel des articles récents du CNRBE :
Assemblée Générale de la FNER
Dormez tranquille, on vous surveille
Le fichier du retard scolaire
3ème assemblée générale de la coordination nationale de l’éducation
Le fichage, un véritable safari
La recherche de personnes par Base élèves
Le profil de l’emploi
Appel des 100 maîtres
Les évaluations de CM2 sont illégales !
Jean-Yves Le Gall sanctionné
Soutien d’Émancipation
La gendarmerie lâchée sur les résistants de tous poils
Manifestation et rassemblement à Grenoble
Sécurité internet : pas de quoi s’inquiéter
DEI-France aux côtés des enseignants en résistance
Le premier qui dit la vérité, il sera destitué !
Pétition pour le retrait de base élèves et en soutien aux directrices et directeurs d’é
Et enfin des nouvelles consternantes des évaluations CM2 :
Non à la manipulation des statistiques sur les évaluations CM2 ! titre le syndicat des inspecteurs FSU http://syndicat.snpi-fsu.org/index.php?option=com_content&task=view&id=170&Itemid=1
--
Le Collectif Isérois pour le Retrait de Base Élèves
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Collectif National de Résistance à Base Élèves
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mardi 24 mars 2009
Petite histoire de maternelle (Histoire drôle)
C'est l'histoire d'une institutrice de dernière année de
maternelle, au
milieu de janvier, le mois le plus dur pour tout le monde...
Un des gamins lui demande de l'aide pour mettre ses bottes pour aller en
récréation et, en effet, elles sont vraiment difficiles à enfiler.
Après avoir poussé, tiré, re-poussé et tiré dans tous les sens, les
bottes sont enfin chaussées et le gamin dit :
"Elles sont à l'envers, maîtresse".
La maîtresse attrape un coup de chaud quand elle s'aperçoit qu'en
effet
il y a eu inversion des pieds...
Bref, nouvelle galère pour les enlever et rebelote pour les remettre
mais elle réussit à garder son calme jusqu'à ce que les bottes soient
rechaussées, aux bons pieds.
Et là le gamin lui dit avec toute la candeur qui caractérise les enfants :
"C'est pas mes bottes".
A ce moment, elle fait un gros effort pour ne pas lui mettre une baffe,
fait un tour sur elle-même en se mordant les lèvres, se calme et lui
demande pourquoi il ne l'a pas dit avant...
Comme le gamin voit bien qu'il a contrarié sa maîtresse, il ne répond
pas. Elle dit alors :
"Bon, allez, on les enlève" et elle se met à nouveau au boulot.
Le deuxième pied est presque sorti quand le gamin poursuit :
"C'est pas mes bottes, c'est celles de mon frère, mais maman a
dit que
je dois les mettre".
Là, elle a envie de pleurer mais, une nouvelle fois, elle se calme et
entreprend de lui re- re- mettre ses bottes.
L'opération est enfin réussie et la maîtresse se sent fière d'avoir
réussi. Pour aller jusqu'au bout, elle le met debout, lui fait enfiler
son manteau, lui met son cache-nez et lui demande :
"Où sont tes gants?".
Et le gamin de répondre le plus simplement du monde :
"Pour pas les perdre, je les ai mis dans mes bottes."
lundi 9 mars 2009
trouvé sur rue89
Par René Ballatore | Instituteur pensionné | 07/03/2009 | 14H37
Un couple d'instit à la retraite a répondu à l'inspection d'académie dont il dépend qu'il n'assurerait pas le service minimum, le 19 mars, jour de grève dans la fonction publique. Alors que l'Education nationale bat le rappel, comme le 29 janvier dernier, auprès de ses retraités, nos deux riverains arguent non seulement de la faiblesse de leur retraite après quinze ans à temps complet et cinq à mi-temps. Mais aussi de leur solidarité avec le mouvement, précisant à Rue89 qu'ils se situent dans la mouvance Freinet. Ils nous ont autorisés à reproduire leur réponse au rectorat.
Objet : Mise en place par les mairies du droit d’accueil des élèves les jours de grève
Monsieur l’Inspecteur,
J’ai le regret de vous informer, que malheureusement pour la continuité du service, je ne serai pas disponible le 19 mars, ni d’ailleurs pour toute date ultérieure de jour de grève, dans la mesure où je participe à ce mouvement avec lequel, même retraité, je me sens parfaitement en accord et concerné.
Etant donné le montant actuel de ma pension –690 euros pour vingt ans de bons et loyaux services (du moins à mon sens)– vous avez peut-être pensé que je pourrais éventuellement "travailler plus pour gagner plus", mais je me permets de vous rappeler la difficulté du métier d’enseignant qui m’a fait choisir de m’auto-financer une cessation progressive d’activité. Ce n’est donc pas pour maintenant prendre la place de personnes plus jeunes (voir à ce sujet les chiffres… provisoires du chômage!) et encore moins jouer le rôle de briseur d’une grève que j’estime justifiée (pas vous?).
Je m’étonne par ailleurs que l’Inspection académique soit sollicitée comme agence de recrutement pour les municipalités. Mais puisqu’il en est ainsi, je suggère au gouvernement par copie de ce courrier, que soit fait appel à d’autres corps de métiers publics:
Pourquoi pas les pompiers pour le primaire, les jeunes enfants les adorent…
Les gendarmes ou les policiers pour les collégiens et lycéens, les élèves les craignent…
Les postiers, tant que la poste fait encore partie du service public, ils plaisent aux parents…
Le personnel des mairies, des collectivités territoriales, de la préfecture, de l’Inspection…
J’oublie volontairement le personnel hospitalier actuellement en sur-activité.
Espérant que ces quelques suggestions trouveront une oreille attentive auprès de nos élus nationaux, je vous prie de croire, monsieur l’Inspecteur, à l’assurance de mes meilleurs sentiments.
René Ballatore
Instituteur pensionné
dimanche 8 mars 2009
COMMUNIQUE DE PRESSE
SMA : Pas de préavis pour les parents.
L'académie de Paris demande aux parents d'annoncer leurs intentions en cas de
grève des enseignants. C’est la dernière trouvaille de l’Académie qui vient
d’adresser une lettre sondage à propos du SMA aux parents par l’intermédiaire
des directeurs et des cartables des enfants.
Une démarche incohérente, hypocrite et manipulatrice.
Tout d'abord, il est plutôt surprenant d’interroger par avance et dans l’absolu les
parents sur le besoin d’accueil de leur enfant en cas de grève des enseignants,
en dehors du cadre de la loi.
Et, il est évident que les prévisions qui résulteraient de l'exploitation de cette
fausse enquête sont d'une fiabilité proche de 0; comment en effet être sûr par
avance de la solution de garde que nous, parents, pourrions choisir en cas de
grève?
La démarche "toute en finesse" du rectorat semble en revanche tout à fait
cohérente avec une stratégie de rapport de force avec la Ville de Paris : "Dans le
souci d'aider la Ville de Paris dans sa mission" (sic) lit-on dans le texte.
Cette démarche pseudo-démocratique permet encore une fois d'instrumentaliser
directeurs d'écoles et parents d'élèves sans réel souci de répondre aux attentes
des acteurs de l'école publique.
La FCPE-Paris rappelle que les mouvements de grève sont des réponses à une
politique destructrice du gouvernement. Le SMA qui cherche à cacher la colère
des enseignants aux familles n'est qu'une mesure démagogique.
Contrairement aux affirmations du directeur d’académie, l’expérience des grèves
récentes indique que les modalités même du service minimum ne permettent pas
d’accueillir les enfants dans de bonnes conditions. Les parents n’accepteront
jamais de prendre le risque de mettre en danger leurs enfants par défaut
d’encadrement, en nombre et en qualité.
L’académie ferait mieux de se préoccuper du remplacement des enseignants tout
au long de l’année scolaire. Or, elle fait tout le contraire en décidant dans le
cadre de la carte scolaire de supprimer 37 postes dans les brigades de
remplacement pour la rentrée 2009. Vous avez dit cynique !
La FCPE-Paris appelle les parents à refuser de se prononcer, « ne sait
pas », ou à répondre qu’ils veulent «un service maximum d’éducation et
pas un service minimum d’accueil ».
Paris le 8 mars 2009
RELATIONS PRESSE : Bernard Dubois - 06 63 36 38 47 bernard.dubois@fcpe75.org
Communiqués en ligne sur : http://www.fcpe75.org/n_rpresse.htm
samedi 7 mars 2009
lettre
À Xavier Darcos,
Citoyen, futur ancien Ministre de la République
Monsieur,
Le 12 février, sur la radio RMC, vous avez déclaré ceci :
Il n’y a « aucune raison aujourd’hui objectivement [de repousser la réforme de la formation et du recrutement des enseignants à 2011, comme le demande le bureau de la Conférence des Présidents d’Universités]. D’ailleurs, on me dit "les universités ne voudront pas préparer les étudiants à cela" ; vous savez, moi je recrute 14 000 personnes ; on va les trouver les gens pour passer nos concours. Et aujourd’hui, un professeur sur deux qui est recruté par moi , n’est déjà pas passé par des systèmes de formation des maîtres. Il a tout simplement une licence ou une maîtrise, et il se présente à nos concours et il les a. Donc moi je n’ai pas absolument besoin d’entrer dans des discussions sibyllines avec les préparateurs à mes concours. Je suis recruteur . Je définis les concours dont j’ai besoin . Je garantis la formation professionnelle des personnels que je recruterai . Après, chacun nous suit, ou pas. »
Ces propos sont inadmissibles.
Votre indifférence proclamée envers les demandes formulées par le bureau de la Conférence des Présidents des Universités, par la Coordination Nationale des Universités, par des conseils d’administration, des étudiants, des enseignants et des enseignants-chercheurs, des associations d’universitaires, des syndicats, des parents d’élèves est inadmissible.
Le cynisme avec lequel vous avouez ouvertement que peu vous importe qu’il y ait ou non au sein du service public des préparations aux concours de recrutement des enseignants du service public est inadmissible.
Cette porte grande ouverte aux préparations par des organismes privés à ces mêmes concours est inadmissible.
Surtout, il est inadmissible que vous prétendiez être le recruteur, inadmissible que vous asséniez neuf fois en quelques phrases l’idée que c’est vous qui recrutez, vous qui définissez, vous qui avez besoin, et que ces concours sont les vôtres.
Monsieur, ces propos sont ceux d’un chef d’entreprise. Ils relèvent d’une logique qui est celle du privé. Mais vous n’êtes pas chef d’entreprise, l’école n’est pas une société par actions dont vous seriez le président-directeur général. Vous êtes vous-même au service du recruteur et de l’employeur, qui ne coïncide pas avec votre personne, aussi remarquable puisse-t-elle être : le recruteur et l’employeur, c’est l’Éducation Nationale, c’est l’école de la République, c’est l’école de tous les citoyens, de tous les contribuables, de tous les électeurs, de tous les parents d’élèves, de tous les habitants de ce pays. Vous n’êtes pas doté des pleins pouvoirs. Vous êtes au service des citoyens de ce pays, vous êtes au service de la France.
Monsieur, ces propos vous disqualifient et vous déshonorent. Ils revèlent une confiscation de la res publica, de la chose publique, par un individu. Ils révèlent que vous vous considérez comme le dépositaire unique de la légitimité, dans un domaine qui relève de la volonté populaire. Ils révèlent que vous confondez votre position actuelle de Ministre avec un pouvoir que personne n’a le droit de vous contester, un pouvoir absolu. Vos propos rappellent, Monsieur, le basculement de la démocratie vers une personnalisation tyrannique du pouvoir dont l’histoire a donné maints exemples. Ils sont inacceptables pour tout républicain authentique, de Jules Ferry au Général de Gaulle.
Vous ne tenez votre légitimité de Ministre, Monsieur, que de l’expression de la volonté populaire. La volonté populaire ne vous a pas donné mandat de détruire au nom de la république un système fondé sur les valeurs de la république.
Nous vous accusons, Monsieur, d’indignité républicaine. L’école n’est pas votre propriété. Par vos propos, vous vous êtes montré inapte à assumer vos responsabilités républicaines et le mandat qui vous a été confié par le peuple français. Vous avez révélé que vous méprisiez et ne compreniez pas l’essence même de votre fonction de Ministre.
En tant que citoyens, électeurs, contribuables, parents d’élèves, habitants de ce pays, nous ne reconnaissons plus la légitimité morale et républicaine de la position que vous occupez.
Nous exigeons votre démission.
Premiers signataires (en une semaine) : 10493 signatures !
Pour signer : http://www.shesp.lautre.net/spip.php?article43
vendredi 27 février 2009
Mairie du XIème - débat pour la défense de l’école publique
Mercredi 11 mars, venez vous informer et débattre avec les enseignants, les parents d’élèves, les responsables associatifs et les professionnels de l’éducation sur l’avenir de vos enfants !
En présence de Patrick BLOCHE, Député - Maire du 11e arrondissement, Philippe DUCLOUX, Conseiller régional, Conseiller de Paris, Conseiller délégué du 11e arrondissement à la Vie scolaire et périscolaire, et Pascal CHERKI, Adjoint au Maire de Paris chargé de la Vie scolaire et de la Réussite éducative.Quelles mesures gouvernementales...pour quelles conséquences ?
Ecole maternelle : menaces de suppression des classes de toute petite et petite section dès la rentrée 2009, création de jardin d’éveil à la charge des familles et des communes...
Ecole élémentaire : suppression de postes dans les Zones d’Education Prioritaire (ZEP), suppression de postes d’enseignants spécialisés dans les Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Diffi culté
(RASED), création d’Etablissements Publics d’Enseignement Primaire (EPEP) pour les écoles de 15 classes...
Rendez-vous à 18h30
Salle des fêtes
Marie du 11e
12, place Léon Blum
lundi 23 février 2009
ecole-cherche-directeur-pour-reeduquer-ses-profs
Donc, ils sont le "département à abattre".
On appréciera la méthode...
Belle journée,
Claire
Date: Sun, 22 Feb 2009 22:40:39 +0100
From: baseeleves@gmail.com
To: liste-be38@rezo.net
Subject: [CIRBE] Sur la loyauté aux demandes institutionnelles...
Parmi les différents coups tordus utilisés par l'Inspection Académique de l'Isère pour faire rentrer Base élèves dans les écoles réfractaires sans faire de vague, il en est un qui commence à faire du bruit :
L'Inspectrice d'académie de l'Isère cherche une personne servile pour reprendre la direction d'une école à de dangereux opposants à base élèves [Source : CNRBE].
L'histoire en quelques mots :
L'école primaire Les Moines à Saint Quentin Fallavier (38) fonctionne en direction collégiale et refuse Base élèves. La direction de cette école a été déclarée poste à profil pour l'an prochain, avec attribution à titre exceptionnel d'un quart de décharge supplémentaire pour attirer le chaland. Comme par hasard, l'enseignante faisant fonction actuellement a eu un double avis négatif (IEN + commission) pour son inscription sur la liste d'aptitude.
L'appel à candidature diffusé le 5 février dernier par l'Inspection académique de l'Isère (disponible ici : http://toulouse.indymedia.org/spip.php?article34761 ) est édifiant :
- l'équipe enseignante est présentée en ces termes : "La moitié de l'équipe est installée depuis longtemps. Ces personnes ont une approche militante de l'école qui les conduit à prendre des positions de refus par rapport à certaines demandes institutionnelles (Base-élèves, évaluations nationales)".
- Le nouveau directeur aura pour mission de "rétablir une loyauté institutionnelle dans cette école, tant dans les rapports avec l'administration qu'avec l'équipe pédagogique" et de "centrer l'action de l'école sur les priorités nationales".
- parmi les compétences demandées, on notera "avoir le sens du service public et faire preuve de loyauté à son encontre" (à son encontre... à son encontre... contre le service public ?) et "de préférence, remplir les conditions pour être nommé réglementairement dans la fonction" (n'importe quel garde-chiourme pourrait donc être nommé à ce poste ?!...).
Suite aux nombreuses vagues provoquées sur le net par la publication de cet appel à candidature, l'annonce a été remplacée par une version édulcorée (portant moins à la controverse), disponible ici : http://numerolambda.files.wordpress.com/2009/02/dirstquentinfall.jpg . Rétablir la loyauté institutionnelle et se conformer aux priorités nationales sont toujours de mise.
Pour une information complète, voir :
http://numerolambda.wordpress.com/2009/02/20/coup-de-gomme/
http://www.rue89.com/2009/02/19/ecole-cherche-directeur-pour-reeduquer-ses-profs
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/2009/02/17/le-profil-de-lemploi/
Et aussi une brève qui m'a fait bien rire, mais qui pourrait aussi faire réfléchir nombre d'enseignants, de directeurs d'écoles, d'inspecteurs de l'éducation nationale, d'inspecteurs d'académie, etc. :
L'inspecteur d'académie du Rhône contraint de quitter son poste
"Selon le Progrès, cette décision, pas encore actée par décret, a été signifiée à Jacques Aubry lors d'un rendez-vous au ministère de l'Education nationale mardi.
Jacques Aubry explique qu'aucune explication ne lui a été donné à part qu'il a perdu la confiance du recteur. Agé de 62 ans, il avait été nommé à l'inspection académique en octobre dernier. D'après le quotidien, ce départ précipité pourrait avoir été décidé pour sanctionner sa gestion de plusieurs dossiers comme les remplacements d'enseignants, l'application du service minimum dans les écoles ou l'accueil des deux ans dans les maternelles."
Rédigé par Y. L. dans Politique le 20/02/2009 à 08h41
Dans l'article du Progrès, Jacques Aubry affirme : "J'ai fait mon travail loyalement, en respectant les instructions du Ministère" [Source : http://www.leprogres.fr/infosdujour/rhone/1071456.html].
On se rappellera que Jacques Aubry a longtemps été l'acteur principal de la mise en oeuvre de Base élèves en Isère, où il a occupé le poste d'Inspecteur d'Académie jusqu'en juin dernier !
Une loyauté aux demandes institutionnelles bien mal récompensée...
Joëlle Castex






