vendredi 15 mai 2009

Arrestation d'un papa des écoles Richomme 18ème

Bonsoir,
M. Miron s'est fait arrêter cette nuit.
Sa situation est rapidement résumée ci-dessous.
Madame Pencov, son amie s'était présentée sur la liste des parents élus l'an passé.
Si vous voulez agir, faxez ou envoyez un mail à la préfecture (coordonnées ci-dessous) en reprenant notamment les info ci-dessous pour ce qui est
administratif (enfants...) et en mettant votre patte pour le reste.
Merci pour eux.
Cordialement.
Véronique

Voilà les coordonnées fax; en espérant qu'au moins un fonctionne. Amitiés
Yves

Monsieur le Préfet du Val de Marne
Bernard tomasini

Fax
01 49 56 60 13
Fax Mail Préfecture du Val-de-Marne 94

prefet@val-de-marne.pref.gouv.fr bernard.tomasini@val-de-marne.pref.gouv.fr

Fax : 01 48 99 38 04 01 49 56 60 13 01 49 46 64 10
www.val-de-marne.pref.gouv.fr


Monsieur Gheorghe Miron (n° d¹étranger 7503642525), né le 17/12/1977 à Leova
(Moldavie), de nationalité moldave a été arrêté le 4 mai 2009 entre 2h00 et
4h00 du matin, et il est détenu au commissariat de Villeneuve Saint Gorges
(94).

Il est le père de Alexandru, né le 25/06/2001 à Leova (Moldavie) scolarisé à
l¹école Richomme dans le 18e arrondissement, Anna née le 25/06/2006 à Paris
9ème et Adela née le 10/10/2007 à Paris 9ème.

Monsieur le préfet, nous tenons à vous signaler que M. Miron a quitté la
Moldavie parce que sa vie et celle de sa compagne Lilia étaient en danger en
raison de leurs opinions politiques et que le parti communiste, de nouveau
au pouvoir en Moldavie ne les laisserait pas en liberté dans ce pays.

Nous sommes persuadés que connaissant la situation politique de la Moldavie
et les risques qu¹elle représente pour les opposants, vous ne ferez pas
courir à cette famille le risque d¹une procédure d¹expulsion mais assurerez
sa libération afin de lui permettre de mener à bonne fin ses démarches de
régularisation et de connaître enfin la sérénité.

Nous vous demandons donc, M. le préfet, de rendre M. Miron à sa famille dans
les plus brefs délais car la place d¹un père n¹est pas dans un commissariat
mais auprès de ses enfants et de sa compagne dont il doit assurer la
sécurité et la subsistance quotidienne.

Je vous prie de recevoir, Monsieur le préfet, nos plus franches salutations.

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