mercredi 27 mai 2009

Un blog à consulter ...

http://resistancepedagogique.blog4ever.com/blog/lirarticle-252147-1279884.html

LES EVALUATIONS de CE1

Les évaluations nationales pour les élèves de CE1 vont avoir lieu du 25 au 30 mai. Elles sont du même type que celles que nous avions déjà refusées pour les élèves de CM2 au mois de janvier.

Ces évaluations sont inutiles
Personne ne les a demandées et les enseignants passent déjà leur temps à évaluer leurs élèves, qu’ils connaissent bien.

Ces évaluations sont injustes pour les élèves
Le système de notation (tout juste ou tout faux même quand il y a plusieurs réponses à donner ou plusieurs étapes d’une réponse) fait qu’un élève de CM2 pouvait avoir répondu juste à 68% des réponses attendues et se retrouver avec 0 au lieu d’environ 14 sur 20.

Ces évaluations sont dégradantes pour les enseignants
Ils se retrouvent à noter « faux » des élèves qui ont en partie, et parfois presque tout, réussi !

Ces évaluations vont conduire à des bachotages

Ces évaluations, limitées à « FRANÇAIS/MATHS », vont conduire à délaisser les autres matières

Ces évaluations vont suivre les élèves
Elles font partie du nouveau livret national unique et obligatoire qui sera informatisé.
Elles seront même l’essentiel de ce livret, puisqu’elles vont servir de base pour l’inscription des « compétences » censées être acquises par les élèves.

Ces évaluations vont entraîner une concurrence entre élèves, entre enseignants et, rapidement, entre écoles
Les classements des écoles ne tarderont pas. Ce sera la fin de l’école publique.

Nous invitons les parents à refuser ces évaluations !

Lettre d'indignation au procureur de la République

Depuis le début de l'année, comme dans beaucoup d'écoles françaises, plusieurs parents d'élèves de la maternelle et de l'école Barbanègre (Paris, XIXe) ont reçu un ordre de reconduite à la frontière. Des parents qui vivent en France depuis plus de quinze ans. Aujourd'hui, c'est au tour de la maman de Max, à la veille des grandes vacances…
Comme, grâce à la mobilisation des enseignants et des parents d'élèves, certaines procédures ont pu être ajournées, j'ai à mon tour fait parvenir une lettre d'indignation au procureur de la République, par l'intermédiaire de l'avocate de madame Wu.

Madame, Monsieur,

Je vous écris à propos du petit Max et de sa maman.

J'éviterai de me lancer dans un débat technique et politique pour tenter de vous expliquer en quoi votre politique d'immigration est inacceptable. Mais s'agissant du camarade de classe de ma fille Nina, 7 ans, c'est sur les conséquences dramatiques et désastreuses que peuvent avoir ces décisions de justice sur des enfants et leur entourage -qu'il va vous falloir assumer devant toute une génération de futurs électeurs- que j'aimerais attirer votre attention.

Car en effet, vous n'êtes pas sans savoir que l'école est aussi l'école de la vie.

C'est aussi l'apprentissage de la vie en société que l'Education nationale initie à travers ses valeurs, le respect de l'autre, l'acceptation de la différence, la compréhension et le respect de ses propres origines, et par conséquent de celles de ses camarades.

Autant de vertus qui s'avéreront indispensables à toute cette future génération, pour vivre en harmonie avec un monde ouvert vers l'extérieur.

Une évidence qu'il est sans doute inutile de préciser, mais qu'il me paraît indispensable de souligner dans ce contexte-ci.

C'est pourquoi je suis fier que mes enfants apprennent ces règles élémentaires de vie dans une société cosmopolite, où se côtoie des gens du monde entier, où les échanges culturels ont autant valeur d'enseignement que ce qu'ils apprennent en classe.

D'autant que ces enfants ne font pas de différence avec ces « camarades de classe », nés dans la même clinique qu'eux, avec qui ils ont appris à grandir dans le même pays, qui ont partagés leurs premiers souvenirs, leurs premières ambitions, et qui aujourd'hui vont au même cours de danse le samedi après-midi. Ils se projettent ensemble dans l'avenir. Et c'est au prix de nombreux efforts parfois qu'il a fallu construire le futur de toute cette génération qui incarne à elle seule toute la richesse de notre beau pays.

C'est leur histoire avant tout, ce n'est, déjà, plus la nôtre.
Que vont retenir tous ces enfants de votre politique, qui pour eux ne représente rien d'autre qu'un déchirement, un rejet, une séparation douloureuse, de l'incompréhension, de la tristesse ? Quelles seront les conséquences de cette violence au quotidien sur nos enfants ? Que va t-il rester de leur histoire ? Que va devenir Max ? Est-ce à nous, parents, de devoir expliquer à nos enfants, que si Max n'est plus là, c'est parce que « c'est la loi » ? Est-ce à nous d'assumer les conséquences psychologiques qu'auront ces séparations successives sur les élèves de cette école ? Et devrons-nous également accepter le malheur qui frappe nos camarades de classe, nos amis, nos voisins, nos collègues, avec qui nous vivons, avec qui nous avons tissé des liens d'amitié, avec qui nous avons élévés des enfants ? Devons-nous aussi accepter le chagrin de Max et de sa mère ? Comment mes deux enfants, âgés de 5 (maternelle Barbanègre) et 7 ans (CP Barbanègre), dont plusieurs copains ont déjà vécu ce qui arrive à Max, doivent percevoir et ressentir ces déchirures successives ? Comment dire, sans honte, que ce que vous faites subir à ces familles relève de la « normalité » , à mon fils et ma fille ? Comment peut-on justifier cette brutalité sans remettre en cause tout ce qui fait les valeurs de notre culture, de notre Nation, de notre intégrité personnelle ? Qu'allez-vous dire à nos enfants ? Et à Max ? Doit-on dire à Max, et à nos enfants, que le monde dans lequel ils ont vécu n'existe plus ? Comme un livre de contes qu'on refermerait ? Ce ne sont pas seulement des vies de familles qui sont brisés aujourd'hui, ce sont aussi des vies de quartiers, de villages, de communes, qui sont sacrifiés au nom d'une politique indigne des valeurs fondamentales qui font, et ont fait, la fierté de vos concitoyens.

C'est pourquoi, pour Max, sa maman, mes enfants et leurs camarades, je me joins à la liste de soutien en faveur de Wu Yongyu.

mardi 26 mai 2009

vendredi 15 mai 2009

Arrestation d'un papa des écoles Richomme 18ème

Bonsoir,
M. Miron s'est fait arrêter cette nuit.
Sa situation est rapidement résumée ci-dessous.
Madame Pencov, son amie s'était présentée sur la liste des parents élus l'an passé.
Si vous voulez agir, faxez ou envoyez un mail à la préfecture (coordonnées ci-dessous) en reprenant notamment les info ci-dessous pour ce qui est
administratif (enfants...) et en mettant votre patte pour le reste.
Merci pour eux.
Cordialement.
Véronique

Voilà les coordonnées fax; en espérant qu'au moins un fonctionne. Amitiés
Yves

Monsieur le Préfet du Val de Marne
Bernard tomasini

Fax
01 49 56 60 13
Fax Mail Préfecture du Val-de-Marne 94

prefet@val-de-marne.pref.gouv.fr bernard.tomasini@val-de-marne.pref.gouv.fr

Fax : 01 48 99 38 04 01 49 56 60 13 01 49 46 64 10
www.val-de-marne.pref.gouv.fr


Monsieur Gheorghe Miron (n° d¹étranger 7503642525), né le 17/12/1977 à Leova
(Moldavie), de nationalité moldave a été arrêté le 4 mai 2009 entre 2h00 et
4h00 du matin, et il est détenu au commissariat de Villeneuve Saint Gorges
(94).

Il est le père de Alexandru, né le 25/06/2001 à Leova (Moldavie) scolarisé à
l¹école Richomme dans le 18e arrondissement, Anna née le 25/06/2006 à Paris
9ème et Adela née le 10/10/2007 à Paris 9ème.

Monsieur le préfet, nous tenons à vous signaler que M. Miron a quitté la
Moldavie parce que sa vie et celle de sa compagne Lilia étaient en danger en
raison de leurs opinions politiques et que le parti communiste, de nouveau
au pouvoir en Moldavie ne les laisserait pas en liberté dans ce pays.

Nous sommes persuadés que connaissant la situation politique de la Moldavie
et les risques qu¹elle représente pour les opposants, vous ne ferez pas
courir à cette famille le risque d¹une procédure d¹expulsion mais assurerez
sa libération afin de lui permettre de mener à bonne fin ses démarches de
régularisation et de connaître enfin la sérénité.

Nous vous demandons donc, M. le préfet, de rendre M. Miron à sa famille dans
les plus brefs délais car la place d¹un père n¹est pas dans un commissariat
mais auprès de ses enfants et de sa compagne dont il doit assurer la
sécurité et la subsistance quotidienne.

Je vous prie de recevoir, Monsieur le préfet, nos plus franches salutations.

mercredi 13 mai 2009

Subject: [CIRBE] L' Education Nationale au service du fichage ?

L'Education Nationale (EN) ne serait-elle pas en train de devenir un simple, mais très efficace, service de fichage ? Et dans quel but ?

Ce sont les questions que l'on est en droit de se poser si l'on se réfère aux derniers articles parus sur le site du CNRBE.

Ainsi, l'article La recherche de personnes par Base élèves nous explique comment, par le biais de l'immatriculation des enfants dans la Base nationale des identifiants élèves (BNIE), Base élèves peut être utilisée pour identifier et localiser les familles nouvellement arrivées en France, ou pour faciliter toute recherche d'enfants ou d'adultes. L’école ne pourra donc plus être un lieu de droit d’accueil, comme l’affirme pourtant la Loi du 10 juillet 1989.

Le fichage, un véritable safari nous rappelle comment, sous couvert de simples outils de gestion, l'EN met en place toute une série de fichiers qui, interconnectés par le biais de l’identifiant national élève (INE), constitueront à (court) terme une immense base de données sur toute l’enfance, la jeunesse, … la population. Une frénésie de fichage qui ne touche pas seulement l'EN mais toutes les administrations !

Parmi les dernières trouvailles de l'EN, Le fichier du retard scolaire , un fichier d’« informations nominatives » consacré au « retard scolaire des élèves résidant dans les quartiers de la politique de la ville ». Autant dire : pas les quartiers les plus favorisés…

Et un fichier de plus ! Dans ce contexte de fichage à tout va, vous ne serez pas étonnés d'apprendre la création cette année du fichier informatique d’admission postbac (APB) : il est demandé aux professeurs de saisir une note sur 20, le rang de l'élève (!) et un commentaire d’appréciation générale, pour chaque élève. L'ensemble de ces éléments constitue le dossier électronique des élèves. Toutes les filières (BTS, Université, CPGE, IUT...) pourront utiliser ces dossiers électroniques accessibles par internet.

Technocratiser l’éducation, développer une culture du résultat, de l’évaluation binaire et insensible – tout ce à quoi s’emploie aujourd’hui l’éducation nationale – à quoi cela peut-il bien servir ? Une réponse possible : L’éducation est une marchandise… et les êtres humains des numéros

Mais la mise en place de tout cet arsenal de fichiers ne se fait pas toujours aussi facilement que les ministères le voudraient. Non seulement certains directeurs osent désobéir aux demandes institutionnelles, mais les maires eux-mêmes ne collaborent pas assez. C'est ce que l'on apprendra en lisant Plan banlieues : une insuffisante collaboration entre l’Education nationale et les maires ?

Et pourquoi ne pas demander aux travailleurs sociaux de remplir eux-aussi des fichiers par le biais des enfants ? C'est, entre autre, ce que vont permettre les fiches nominatives actuellement diffusées aux départements par l’Observatoire National de l’Enfance en Danger (ONED), recensant certaines informations relatives à la protection de l’enfance. Pour l’ANAS, « ce fichage se fait sur des bases illégales, avec repérage de pathologies mentales supposées, d’addictions soupçonnées, de suspicions d’abus sexuels pourtant non-avérés, etc. ». Quand la suspicion des familles devient la norme..., il en résulte des risques d’atteintes graves aux droits des personnes et des citoyens. L’ANAS dénonce des dérives importantes, en appelle à la raison et demande un débat public.

Enfin, pour connaître tous les détails des fichiers actuellement mis en place par l'EN, lire Les fichiers de l’Education nationale: de Base èlèves au livret scolaire numérique. Un article que Stéphanie Pouget conclue ainsi, « le développement de l’utilisation des fichiers dans l’Education Nationale se trouve à la convergence de deux tendances actuelles, la première consistant à ficher à tout va, dans le but de pouvoir détecter le plus tôt possible les personnes susceptibles de poser des problèmes à la société, les comportements déviants, et la seconde tendant à considérer principalement l’éducation selon des critères de rentabilité économique. »

A méditer.

Bonne lecture,
Joëlle



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Le Collectif Isérois pour le Retrait de Base Élèves
Site : http://baseeleves38.wordpress.com
Collectif National de Résistance à Base Élèves
Site : http://retraitbaseeleves.wordpress.com
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mercredi 6 mai 2009

Attention

Point situation Mr Wang 

Recours au TA de ce matin contre la décision du JLD rejetée. Toujours en rétention. 
Il faut continuer à faxer et à mailer à la préfecture :

prefpol.dpg-etrangers-secretariat@interieur.gouv.fr
fax : 01 53 71 62 73

Modèle de fax :

 

 

Monsieur,

Nous souhaiterions attirer votre attention sur la situation de Mr WANG Jian  (n° d'étranger 7503653828) qui a été arrêté le 28 Avril au métro Strasbourg Saint Denis vers 20 H 30.

Il est actuellement au centre de rétention de Vincennes.

Mr WANG est arrivé en France en 2004, date à laquelle il a fait une demande de séjour auprès de l'OFPRA. Cette demande a été rejetée.

 

Il s'est marié à la Mairie du X° arrondissement en 2006 et est père de deux enfants nés en France dont une petite fille Viviane est scolarisée à l'école PIVER  paris 11ème.

Viviane a un petit frère de un an.

Nous sommes très choqués par l'arrestation de Mr WANG qui s'est très bien intégré à la vie de son quartier et à la communauté scolaire de l'école de sa fille comme en témoignent les nombreux soutiens qu'il a reçus des parents d'élèves de l'école et vous demandons de le libérer afin que ses enfants puissent bénéficier à nouveau de la présence de leurs pères à leurs côtés.

En vous remerciant par avance de l'attention que vous accorderez à notre requête, nous vous prions d'agréer, Monsieur, l'expression de nos sincères salutations.

MOBILISATION DEVANT L'ECOLE PIVER  7 PASSAGE PIVER 11ème de 8h 15 à 9H00 JEUDI 7 MAI. VENEZ FAIRE DU BRUIT AVEC NOUS POUR DEMANDER SA LIBERATION

PETITION EN LIGNE
 :  http://resf.info/P1149

Christelle Cournut

samedi 2 mai 2009

Comment avoir 20/20 ?...en France ! la petit histoire drôle du jour

Comment avoir 20/20 ?...
            ... Le prof des écoles, classe de CP:
-        Dis-moi, Benoît, qu'est-ce que tu as fait pendant la récréation? 
>  - J'ai joué dans le bac à sable, Monsieur. 
>  - Très bien, Benoît. Viens au tableau.
-     Si tu arrives à écrire "sable" correctement, tu auras 20 en orthographe. 
>  - Voilà, c'est très bien, Benoît. 
>  
Le prof se tourne vers un autre élève: 
>  - A ton tour, Bastien.  Qu'est-ce que tu as fait pendant la récréation? 
>  - J'ai joué au bac à sable avec Benoît, Monsieur. 
>  Eh bien, Bastien, si tu arrives à écrire "bac" correctement au tableau, tu auras 20 comme Benoît... 
>  - Voilà, c'est parfait. 
- Et maintenant toi, Mouloud, qu'est-ce que tu as fait à la récréation? 
>  - Euuuuh, moi, missieur, ji volu jouer au bac à sable, mais Binoît et Bastien zont pas volu, m'ont dit di mi casser! 
>  - Mais, quelle horreur ! C'est la manifestation d'une discrimination  scandaleuse d'un groupe ethnique minoritaire dont l'intégration sociale pourrait être remise en cause ...
...Et en plus, dans ma classe! 
>  - Ecoute, Mouloud, si tu écris correctement au tableau "discrimination scandaleuse d'un groupe ethnique minoritaire dont l'intégration sociale pourrait être remise en cause"... T u auras aussi un 20 !