Contre les choix gouvernementaux : défendre un service public d’éducation pour la réussite de tous ! - 21 juin 2010 :
Dans le but d’organiser une mobilisation vaste et unitaire dès la rentrée et pendant toute la période du débat budgétaire, le collectif l'Education est
notre avenir décide de se réunir à nouveau avant la fin de l’année scolaire.
Alors que les premiers arbitrages pour le budget 2011 seront rendus à la fin du mois, le ministère de l’Éducation nationale a récemment transmis aux
académies des documents destinés à permettre l’identification des futurs postes à supprimer.
Les fiches techniques diffusées montrent ainsi jusqu’où le gouvernement est prêt à aller après avoir déjà supprimé 16 000 postes dans l’Éducation
nationale en 2010. La rentrée 2010 s’annonce pourtant d’ores et déjà difficile…
Laisser penser qu’il existe des marges de manœuvre pour supprimer des postes sans effets de dégradation du service public d’éducation, c’est être
tout simplement coupé de la réalité des établissements scolaires et sourd face aux interpellations actuelles de tous les acteurs éducatifs.
A l'heure où les inégalités scolaires ne cessent de s'aggraver, il est scandaleux que le gouvernement ose prétendre lutter contre l'échec scolaire,
l'absentéisme et la violence, tout en continuant à supprimer les moyens éducatifs et pédagogiques nécessaires à un encadrement de qualité, y
compris des élèves les plus fragiles ou à besoins spécifiques. Tous doivent pouvoir en effet être accompagnés vers la réussite, et plus particulièrement
encore à l'entrée dans les apprentissages. Il en va d'une certaine conception de l'égalité réelle, qu'un projet de société comme celui de l'éducation, se
doit d'incarner.
Nous savons tous à quel point, dans un contexte de crise économique et sociale, l’investissement dans l’éducation est primordial. Une véritable
ambition pour l'École ne peut exclusivement reposer sur l'engagement au quotidien des professionnels de l'éducation.
Il est tout aussi hypocrite que le gouvernement ose prétendre résoudre la crise et se préoccuper de la jeunesse de notre pays sans assurer l’effort
nécessaire pour que les générations à venir bénéficient d’une formation de qualité.
Si le ministre tente de mettre en avant le principe de rationalisation, il ne trompera cependant personne. Ses « réajustements » soi-disant « techniques
» découlent d’une décision éminemment politique : celle qui vise à poursuivre aveuglément l’application à l’Éducation nationale du dogme du non
remplacement d’un fonctionnaire sur deux.
Les personnels de l'Éducation nationale sont engagés au quotidien pour faire face aux difficultés, et c'est bien grâce à cet engagement que les écoles
et établissements fonctionnent, évoluent malgré tout, pour répondre au mieux aux objectifs de la réussite de tous. Mais l'enseignement n'est pas
qu'affaire de charisme : faire apprendre, transmettre des savoirs, une culture, des compétences ne peut se réduire à énoncer des discours devant un
public plus ou moins attentif. Des moyens pour la formation professionnelle, pour soutenir les innovations pédagogiques sont indispensables pour
faire progresser l'École.
C’est pourquoi nous interpellons dès maintenant les parlementaires quant à la nécessité de se saisir du sujet pour qu’émerge un véritable débat
politique et citoyen quant aux finalités et aux moyens de l’École.
C’est pourquoi nous invitons tous celles et ceux convaincus comme nous que l’État doit immédiatement cesser de mettre en cause les moyens du
service public d’éducation, à se mobiliser pour combattre avec vigueur et fermeté cette saignée inacceptable et dangereuse !
Dans le but d’organiser une mobilisation vaste et unitaire dès la rentrée et pendant toute la période du débat budgétaire, nous décidons de nous
réunir à nouveau avant la fin de l’année scolaire.
Le blog des parents d'élèves de l'école élémentaire de St MAUR
mercredi 23 juin 2010
jeudi 10 juin 2010
Déni de démocratie - déni de l'enfance - 4 juin 2010 :
La FCPE, membre de DEI-France, s’associe à ce communiqué qui dénonce la façon dont le gouvernement a fait revenir les sénateurs sur leur vote excluant le Défenseur des enfants du nouveau Défenseur des droits.
DEI-France est scandalisée de la façon dont le gouvernement, aux ordres de l’Elysée, a fait revenir les sénateurs sur leur vote excluant le Défenseur des enfants du nouveau Défenseur des droits.
Déni de démocratie : alors même qu’il s’agit d’une institution constitutionnelle censée défendre les droits fondamentaux des personnes, le pouvoir exécutif met aux ordres le pouvoir législatif, sapant ainsi les fondements même de la démocratie.
Déni de l’enfance : les sénateurs de la majorité accèdent à la demande du gouvernement de revenir sur leur délibération et ceux qui avaient eu le courage de présenter un amendement motivé par le respect des droits des enfants acceptent de renier leurs convictions au profit d’une commande politicienne d’unité de la majorité présidentielle.
Quelle image donne-t-on aux enfants ?
A quoi sert de leur enseigner que nous vivons en démocratie ?
Pense-t-on seulement encore à eux aujourd’hui en France, alors que la France ne respecte pas ses engagements au titre de la Convention relative aux droits de l’enfant que notre pays a ratifiée il y a bientôt 20 ans ?
DEI-France reste persuadée que le regroupement du Défenseur des enfants, de la CNDS et de la HALDE dans ce nouveau Défenseur des droits - dont l’indépendance est loin d’être assurée - est un coup dur porté aux enfants.
Pour autant DEI-France salue le travail de la commission des lois du Sénat qui a amélioré sur de nombreux points le texte de ce projet de loi organique par rapport au projet initial du gouvernement, même si elle regrette sa proposition d’y inclure aussi la HALDE.
DEI-France en appelle maintenant aux députés qui portent l’intérêt des enfants haut dans leurs convictions à suivre les recommandations adressées
en juin 2009 par le comité des droits de l’enfant des Nations Unies à la France : maintenir l’institution autonome du Défenseur des enfants, en renforcer l’indépendance, les pouvoirs et les moyens.
DEI-France leur demande également de refuser la disparition des autres institutions indépendantes que sont la CNDS et la HALDE, dont les attributions seraient diluées dans une institution aux attributions multiples.
DEI-France est scandalisée de la façon dont le gouvernement, aux ordres de l’Elysée, a fait revenir les sénateurs sur leur vote excluant le Défenseur des enfants du nouveau Défenseur des droits.
Déni de démocratie : alors même qu’il s’agit d’une institution constitutionnelle censée défendre les droits fondamentaux des personnes, le pouvoir exécutif met aux ordres le pouvoir législatif, sapant ainsi les fondements même de la démocratie.
Déni de l’enfance : les sénateurs de la majorité accèdent à la demande du gouvernement de revenir sur leur délibération et ceux qui avaient eu le courage de présenter un amendement motivé par le respect des droits des enfants acceptent de renier leurs convictions au profit d’une commande politicienne d’unité de la majorité présidentielle.
Quelle image donne-t-on aux enfants ?
A quoi sert de leur enseigner que nous vivons en démocratie ?
Pense-t-on seulement encore à eux aujourd’hui en France, alors que la France ne respecte pas ses engagements au titre de la Convention relative aux droits de l’enfant que notre pays a ratifiée il y a bientôt 20 ans ?
DEI-France reste persuadée que le regroupement du Défenseur des enfants, de la CNDS et de la HALDE dans ce nouveau Défenseur des droits - dont l’indépendance est loin d’être assurée - est un coup dur porté aux enfants.
Pour autant DEI-France salue le travail de la commission des lois du Sénat qui a amélioré sur de nombreux points le texte de ce projet de loi organique par rapport au projet initial du gouvernement, même si elle regrette sa proposition d’y inclure aussi la HALDE.
DEI-France en appelle maintenant aux députés qui portent l’intérêt des enfants haut dans leurs convictions à suivre les recommandations adressées
en juin 2009 par le comité des droits de l’enfant des Nations Unies à la France : maintenir l’institution autonome du Défenseur des enfants, en renforcer l’indépendance, les pouvoirs et les moyens.
DEI-France leur demande également de refuser la disparition des autres institutions indépendantes que sont la CNDS et la HALDE, dont les attributions seraient diluées dans une institution aux attributions multiples.
mardi 8 juin 2010
« Plus la classe est nombreuse, plus elle est lourde à gérer » Rue89
Par Julie Beckrich | Rue89 | 07/06/2010 | 18H42
Augmenter le nombre d'élèves dans le premier degré : une proposition qui fait l'unanimité contre elle. C'est le verdict des enseignants riverains de Rue89 auxquels nous avons proposé de réagir au projet qui, selon eux, a surtout pour but de réduire le nombre de postes d'enseignants. Revue de commentaires et d'arguments.
1 -Des classes plus dissipées
Par expérience, les enseignants notent qu'il devient difficile, dans une classe à fort effectif, de créer une atmosphère de travail stimulante. Nelmezzodelcamin, prof de langues, témoigne :
« Du point de vue de la relation, plus le groupe est nombreux, plus il est lourd à gérer. Ce qui est épuisant c'est de devoir stimuler les élèves, pour qu'ils s'impliquent, participent, prennent la parole et canaliser en même temps. »
Une classe à fort effectif se dissipe plus facilement qu'une autre et peut créer des émulations négatives, selon Anterak13 :
« Plus le nombre d'élèves par classe est important, et plus les problèmes de comportement de certains enfants sont difficiles à gérer. »
2 -La pédagogie individualisée à la trappe
Difficile de mettre en place des éléments de différenciation pédagogique quand les élèves sont nombreux. Pourtant, il apparaît indispensable de pouvoir solliciter les élèves personnellement et d'avoir des moments pour reformuler les consignes individuellement. J.N, qui exerce dans le secondaire, explique :
« Les élèves ne font pas tous les mêmes erreurs, et n'ont donc pas tous besoin des mêmes remédiations.
Il est important de pouvoir individualiser au maximum l'aide apportée dans la classe. »
Les enseignants ont insisté sur la complémentarité des aspects collectif et individuel du travail en classe : l'enseignement associe l'animation de la classe -en tant que groupe- et des moments d'attention accordés à l'élève dans sa spécificité. En augmentant la taille des classes, on risque de faire pâtir les deux aspects. Lally, professeur, précise :
« Plus l'enseignant peut être disponible pour aider chaque élève, plus la réussite générale de la classe est importante. […]
Et plus les enfants viennent d'un milieu familial en difficulté, plus cette notion de pédagogie individualisée est importante. »
3 -Des élèves en difficulté laissés sur le bas-côté
La note du 4 mai remise par le ministère de l'Education nationale aux inspecteurs d'académie prévoit de réduire le nombre de postes du Réseau d'aide aux élèves en difficulté (RASED).
Si les deux hypothèses -d'augmentation des effectifs et de réduction des postes RASED- étaient confirmées, les enseignants redoutent de voir les élèves souffrant de handicap scolaire « noyés » dans des classes, alors que leurs spécificités devraient pouvoir être prises en compte.
Bleuet1, enseignante d'anglais dans le secondaire, s'interroge :
« Les statistiques montrent que chaque enseignant a dans sa classe au moins deux élèves souffrant de handicap scolaire (très souvent de la dyslexie, mais il n'y a pas que ça).
Ces handicaps réclament une prise en charge particulière, qui doit être rendue possible pour peu que le professeur soit formé pour ça, mais aussi qu'il en ait le temps !
Comment fait-on pour s'occuper des besoins très particuliers de manière adéquate si la classe est très nombreuse, et si en plus elle est bruyante ? »
4 -Un espace saturé et des ressources pédagogiques limitées
Si l'effectif des classes est malléable, les murs d'une classe ne le sont pas. JN redoute « des classes pleines à craquer (surtout dans les établissements récents, où leurs dimensions sont calculées aux millimètres), où il est impossible d'isoler un élève. »
Partager l'espace et le matériel d'une classe peut devenir compliqué à mesure que l'effectif d'une classe est revu à la hausse. Pour Morse, professeur des écoles, « augmenter le nombre d'élèves revient à disposer de ressources pédagogiques limitées. »
5 -Les cours de langue, un casse-tête
Dans certaines matières, notamment les langues vivantes, l'oral a une place privilégiée. C'est dans la pratique et la conversation qu'elles s'acquièrent.
Or, dans une classe de plus de vingt élèves, il est difficile de donner la parole à tous, expliquent les enseignants de langue, qui ont été nombreux à réagir.
Ermine, étudiante en sociologie, qui se destine à la profession d'enseignante, se rappelle ses cours d'anglais en terminale :
« 33 élèves issus des filières S, ES et L. Pas le même programme, pas la même épreuve au bac. Une prof devait donc préparer 33 élèves de trois filières différentes à trois examens différents et ayant des niveaux différents. »
Pour conclure, Morse souligne une contradiction du gouvernement. Dans sa note préparatoire aux inspecteurs d'académie, le ministère de l'Education avance :
« Hors cas ou situations spécifiques, les études et expériences les plus récentes indiquent que la diminution des effectifs dans les classes n'a pas d'effet avéré sur les résultats des élèves […]. »
Pourtant en zone d'éducation prioritaire (ZEP), les classes de maternelle et de primaire sont limitées dans le cadre de la discrimination positive.
« On limite le nombre d'élèves dans les classes de milieux sociaux défavorisés, c'est l'aveu même de l'influence du nombre d'élèves dans les classes sur la qualité de l'enseignement. »
Augmenter le nombre d'élèves dans le premier degré : une proposition qui fait l'unanimité contre elle. C'est le verdict des enseignants riverains de Rue89 auxquels nous avons proposé de réagir au projet qui, selon eux, a surtout pour but de réduire le nombre de postes d'enseignants. Revue de commentaires et d'arguments.
1 -Des classes plus dissipées
Par expérience, les enseignants notent qu'il devient difficile, dans une classe à fort effectif, de créer une atmosphère de travail stimulante. Nelmezzodelcamin, prof de langues, témoigne :
« Du point de vue de la relation, plus le groupe est nombreux, plus il est lourd à gérer. Ce qui est épuisant c'est de devoir stimuler les élèves, pour qu'ils s'impliquent, participent, prennent la parole et canaliser en même temps. »
Une classe à fort effectif se dissipe plus facilement qu'une autre et peut créer des émulations négatives, selon Anterak13 :
« Plus le nombre d'élèves par classe est important, et plus les problèmes de comportement de certains enfants sont difficiles à gérer. »
2 -La pédagogie individualisée à la trappe
Difficile de mettre en place des éléments de différenciation pédagogique quand les élèves sont nombreux. Pourtant, il apparaît indispensable de pouvoir solliciter les élèves personnellement et d'avoir des moments pour reformuler les consignes individuellement. J.N, qui exerce dans le secondaire, explique :
« Les élèves ne font pas tous les mêmes erreurs, et n'ont donc pas tous besoin des mêmes remédiations.
Il est important de pouvoir individualiser au maximum l'aide apportée dans la classe. »
Les enseignants ont insisté sur la complémentarité des aspects collectif et individuel du travail en classe : l'enseignement associe l'animation de la classe -en tant que groupe- et des moments d'attention accordés à l'élève dans sa spécificité. En augmentant la taille des classes, on risque de faire pâtir les deux aspects. Lally, professeur, précise :
« Plus l'enseignant peut être disponible pour aider chaque élève, plus la réussite générale de la classe est importante. […]
Et plus les enfants viennent d'un milieu familial en difficulté, plus cette notion de pédagogie individualisée est importante. »
3 -Des élèves en difficulté laissés sur le bas-côté
La note du 4 mai remise par le ministère de l'Education nationale aux inspecteurs d'académie prévoit de réduire le nombre de postes du Réseau d'aide aux élèves en difficulté (RASED).
Si les deux hypothèses -d'augmentation des effectifs et de réduction des postes RASED- étaient confirmées, les enseignants redoutent de voir les élèves souffrant de handicap scolaire « noyés » dans des classes, alors que leurs spécificités devraient pouvoir être prises en compte.
Bleuet1, enseignante d'anglais dans le secondaire, s'interroge :
« Les statistiques montrent que chaque enseignant a dans sa classe au moins deux élèves souffrant de handicap scolaire (très souvent de la dyslexie, mais il n'y a pas que ça).
Ces handicaps réclament une prise en charge particulière, qui doit être rendue possible pour peu que le professeur soit formé pour ça, mais aussi qu'il en ait le temps !
Comment fait-on pour s'occuper des besoins très particuliers de manière adéquate si la classe est très nombreuse, et si en plus elle est bruyante ? »
4 -Un espace saturé et des ressources pédagogiques limitées
Si l'effectif des classes est malléable, les murs d'une classe ne le sont pas. JN redoute « des classes pleines à craquer (surtout dans les établissements récents, où leurs dimensions sont calculées aux millimètres), où il est impossible d'isoler un élève. »
Partager l'espace et le matériel d'une classe peut devenir compliqué à mesure que l'effectif d'une classe est revu à la hausse. Pour Morse, professeur des écoles, « augmenter le nombre d'élèves revient à disposer de ressources pédagogiques limitées. »
5 -Les cours de langue, un casse-tête
Dans certaines matières, notamment les langues vivantes, l'oral a une place privilégiée. C'est dans la pratique et la conversation qu'elles s'acquièrent.
Or, dans une classe de plus de vingt élèves, il est difficile de donner la parole à tous, expliquent les enseignants de langue, qui ont été nombreux à réagir.
Ermine, étudiante en sociologie, qui se destine à la profession d'enseignante, se rappelle ses cours d'anglais en terminale :
« 33 élèves issus des filières S, ES et L. Pas le même programme, pas la même épreuve au bac. Une prof devait donc préparer 33 élèves de trois filières différentes à trois examens différents et ayant des niveaux différents. »
Pour conclure, Morse souligne une contradiction du gouvernement. Dans sa note préparatoire aux inspecteurs d'académie, le ministère de l'Education avance :
« Hors cas ou situations spécifiques, les études et expériences les plus récentes indiquent que la diminution des effectifs dans les classes n'a pas d'effet avéré sur les résultats des élèves […]. »
Pourtant en zone d'éducation prioritaire (ZEP), les classes de maternelle et de primaire sont limitées dans le cadre de la discrimination positive.
« On limite le nombre d'élèves dans les classes de milieux sociaux défavorisés, c'est l'aveu même de l'influence du nombre d'élèves dans les classes sur la qualité de l'enseignement. »
dimanche 6 juin 2010
L’École publique ...
L’École publique, laïque et gratuite crée le lien social indispensable pour faire face aux défis d’un monde en crise. C’est elle, et elle seule, qui permet de garantir la cohésion sociale.
Elle est pourtant aujourd’hui menacée par des choix politiques qui favorisent le privé et encouragent le consumérisme éducatif.
Redonnons la Priorité à l’École laïque !
Le service public et laïque d’éducation doit garantir à chaque élève une scolarisation de qualité sur tous les territoires.
Il doit permettre à chacune et chacun, quelle que soit son origine culturelle ou géographique, quelle que soit sa condition, quel que soit son handicap, de bénéficier d’une éducation et de s’approprier « le vivre ensemble » dans un espace où la liberté de conscience est strictement respectée.
Aujourd’hui, le service public et laïque d’éducation n’est plus une priorité de l’état.
Les nombreuses décisions ministérielles le montrent :
les dizaines de milliers de suppressions d’emplois qui ne cessent de le frapper durement, le fragilisent en zone rurale et l’asphyxient en zone urbaine,les aides publiques concédées aux établissements privés (à 95% catholiques) qui n’ont jamais été aussi élevées. Il s’agit de près de 7 milliards d’Euros octroyés chaque année par l’État, auxquels viennent s’ajouter les participations obligatoires versées par les collectivités locales,
la loi Carle qui amplifie le financement de la concurrence au service public et conforte la logique de « marché » scolaire,
la suppression de la sectorisation, qui transforme les parents d’élèves en consommateurs d’école,
le développement du privé par le plan banlieue, là où les besoins du service public sont les plus criants, là où la ségrégation sociale est la plus forte,les accords « Kouchner Vatican » (qui remettent en cause les règles de collation des grades universitaires au bénéfice des instituts catholiques) ainsi que les projets de financement par l’état de l’enseignement supérieur privé.
Nous, signataires de cette pétition, refusons l’affaiblissement organisé par l’État, de notre service public et laïque d’éducation.
L’éducation n’est pas une marchandise. La liberté de conscience doit être respectée partout et pour toutes et tous. L’argent de tous doit cesser de financer les choix de quelques-uns.
Nous exigeons une orientation politique qui fasse clairement le choix de l’École publique, laïque et gratuite.
Nous réaffirmons qu’il n’y a qu’une École de la République.
Nous demandons que l’effort éducatif de la Nation soit réservé au développement de l’École de la Nation.
Elle est pourtant aujourd’hui menacée par des choix politiques qui favorisent le privé et encouragent le consumérisme éducatif.
Redonnons la Priorité à l’École laïque !
Le service public et laïque d’éducation doit garantir à chaque élève une scolarisation de qualité sur tous les territoires.
Il doit permettre à chacune et chacun, quelle que soit son origine culturelle ou géographique, quelle que soit sa condition, quel que soit son handicap, de bénéficier d’une éducation et de s’approprier « le vivre ensemble » dans un espace où la liberté de conscience est strictement respectée.
Aujourd’hui, le service public et laïque d’éducation n’est plus une priorité de l’état.
Les nombreuses décisions ministérielles le montrent :
les dizaines de milliers de suppressions d’emplois qui ne cessent de le frapper durement, le fragilisent en zone rurale et l’asphyxient en zone urbaine,les aides publiques concédées aux établissements privés (à 95% catholiques) qui n’ont jamais été aussi élevées. Il s’agit de près de 7 milliards d’Euros octroyés chaque année par l’État, auxquels viennent s’ajouter les participations obligatoires versées par les collectivités locales,
la loi Carle qui amplifie le financement de la concurrence au service public et conforte la logique de « marché » scolaire,
la suppression de la sectorisation, qui transforme les parents d’élèves en consommateurs d’école,
le développement du privé par le plan banlieue, là où les besoins du service public sont les plus criants, là où la ségrégation sociale est la plus forte,les accords « Kouchner Vatican » (qui remettent en cause les règles de collation des grades universitaires au bénéfice des instituts catholiques) ainsi que les projets de financement par l’état de l’enseignement supérieur privé.
Nous, signataires de cette pétition, refusons l’affaiblissement organisé par l’État, de notre service public et laïque d’éducation.
L’éducation n’est pas une marchandise. La liberté de conscience doit être respectée partout et pour toutes et tous. L’argent de tous doit cesser de financer les choix de quelques-uns.
Nous exigeons une orientation politique qui fasse clairement le choix de l’École publique, laïque et gratuite.
Nous réaffirmons qu’il n’y a qu’une École de la République.
Nous demandons que l’effort éducatif de la Nation soit réservé au développement de l’École de la Nation.
Grâce à votre engagement ...
Madame, Monsieur,
Grâce à votre engagement, l'Appel pour l'Ecole publique est proche de franchir le cap des 180 000 signatures.
Le gouvernement vient de laisser « fuiter » un document qui détaille par le menu et avec un cynisme absolu, les différentes manières de supprimer 16 000 postes de plus dans l’Education. C’est pour cela que nous vous invitons à nous aider à rassembler, avant le 19 juin, des milliers d’autres signatures pour l’Ecole Publique.
Vous pouvez pour cela :
- envoyer ou renvoyer le lien de la pétition à des proches, des amis ou des collègues en les invitant à le diffuser à leur tour :
http://www.appelpourlecolepublique.fr/.
- d’inviter de nouvelles personnes à signer en utilisant ce lien : http://www.appelpourlecolepublique.fr/transf.php
- de télécharger la pétition pour l’imprimer et la faire signer autour de vous.
Nous vous invitons également à participer et à inviter vos amis, collègues et proches, aux rassemblements qui auront lieu dans toute la France* le samedi 19 juin lors de l’initiative : « Fête l’Ecole Publique !».
A paris et pour la région parisienne : RDV Place de la République à 14h30.
Ces rassemblements de « citoyens-militants » de l’Ecole Publique où nous populariserons l’ « engagement du 19 juin 2010 »** seront aussi l’occasion
d’exprimer notre opposition à l’asphyxie programmée de notre Service public et laïque d’éducation.
Très cordialement,
* Pour les rassemblements dans vos départements, merci de prendre contact localement avec l’organisation signataire de votre choix.
** Les dernières phrases de la pétition, commençant par « Nous signataires… »
Pour l’ensemble des organisations nationales signataires :
DDEN, FCPE, SE-UNSA, UNL, UNEF, LMDE, APAJH, UNSA-EDUCATION, FERC CGT, SNETAA EIL, FGR-FP, CGT EDUC ACTION, FAEN, ADLPF (ASSOCIATION DES LIBRES PENSEURS DE FRANCE), A ET I, SNPDEN, SNIES, UNSA, SNPTES, SUP'RECHERCHE, CNAFAL, ANATEEP, UFAL, SIEN, UNSA LABOS EDUCATION,
SNCL, L'APPEL DES APPELS, SNASEN, ADFE, SNMSU, SNPSYEN, GDID, SUDEL, UNSA TECHNICOLOR, FNER, RNCE (RESEAU NATIONAL DES COMMUNAUTES EDUCATIVES), CDPEPP (DEFENSE DE L’ECOLE PUBLIQUE DE PROXIMITE), UDAS (UNION DES ALTERNATIVES SYNDICALES), CONVERGENCE REPUBLICAINE,
UNSA MAIF, SGL (SYNDICAT GENERAL DES LYCEENS), FLE ( FRONT DE LUTTE POUR L'EDUCATION), SNEA
Grâce à votre engagement, l'Appel pour l'Ecole publique est proche de franchir le cap des 180 000 signatures.
Le gouvernement vient de laisser « fuiter » un document qui détaille par le menu et avec un cynisme absolu, les différentes manières de supprimer 16 000 postes de plus dans l’Education. C’est pour cela que nous vous invitons à nous aider à rassembler, avant le 19 juin, des milliers d’autres signatures pour l’Ecole Publique.
Vous pouvez pour cela :
- envoyer ou renvoyer le lien de la pétition à des proches, des amis ou des collègues en les invitant à le diffuser à leur tour :
http://www.appelpourlecolepublique.fr/.
- d’inviter de nouvelles personnes à signer en utilisant ce lien : http://www.appelpourlecolepublique.fr/transf.php
- de télécharger la pétition pour l’imprimer et la faire signer autour de vous.
Nous vous invitons également à participer et à inviter vos amis, collègues et proches, aux rassemblements qui auront lieu dans toute la France* le samedi 19 juin lors de l’initiative : « Fête l’Ecole Publique !».
A paris et pour la région parisienne : RDV Place de la République à 14h30.
Ces rassemblements de « citoyens-militants » de l’Ecole Publique où nous populariserons l’ « engagement du 19 juin 2010 »** seront aussi l’occasion
d’exprimer notre opposition à l’asphyxie programmée de notre Service public et laïque d’éducation.
Très cordialement,
* Pour les rassemblements dans vos départements, merci de prendre contact localement avec l’organisation signataire de votre choix.
** Les dernières phrases de la pétition, commençant par « Nous signataires… »
Pour l’ensemble des organisations nationales signataires :
DDEN, FCPE, SE-UNSA, UNL, UNEF, LMDE, APAJH, UNSA-EDUCATION, FERC CGT, SNETAA EIL, FGR-FP, CGT EDUC ACTION, FAEN, ADLPF (ASSOCIATION DES LIBRES PENSEURS DE FRANCE), A ET I, SNPDEN, SNIES, UNSA, SNPTES, SUP'RECHERCHE, CNAFAL, ANATEEP, UFAL, SIEN, UNSA LABOS EDUCATION,
SNCL, L'APPEL DES APPELS, SNASEN, ADFE, SNMSU, SNPSYEN, GDID, SUDEL, UNSA TECHNICOLOR, FNER, RNCE (RESEAU NATIONAL DES COMMUNAUTES EDUCATIVES), CDPEPP (DEFENSE DE L’ECOLE PUBLIQUE DE PROXIMITE), UDAS (UNION DES ALTERNATIVES SYNDICALES), CONVERGENCE REPUBLICAINE,
UNSA MAIF, SGL (SYNDICAT GENERAL DES LYCEENS), FLE ( FRONT DE LUTTE POUR L'EDUCATION), SNEA
mardi 1 juin 2010
Suppressions de postes : bas les masques ! - 31 mai 2010 :
A la rentrée 2011, ce sont à nouveau 16 000 postes qui devront être supprimés dans l’Education nationale. Pour résoudre l’équation, le ministre a choisi sa ligne de conduite : « il n’y a pas de petites économies ». L’heure est au raclage de fonds de tiroirs et au grignotage !
L’Education nationale va encore devoir payer un lourd tribut au dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite imposé par Nicolas Sarkozy depuis son élection.
A la rentrée 2011, ce sont à nouveau 16 000 postes qui devront être supprimés dans l’Education nationale. Pour résoudre l’équation, le ministre a choisi sa ligne de conduite : « il n’y a pas de petites économies ». L’heure est au raclage de fonds de tiroirs et au grignotage !
Le ministère prévoit ainsi explicitement d’augmenter le nombre d’élèves par classe. La règle idéologique des suppressions de postes va notamment obliger le ministre de l’Education nationale à avouer ce que son prédécesseur n’avait jamais reconnu : les suppressions de postes ne peuvent se faire sans dégradation notable des conditions d’accueil des élèves.
Dans le premier degré, contrairement aux engagements pris jusqu’à présent par le ministre, la suppression pure et simple des RASED est de nouveau à l’étude.
Et pour gagner encore des postes, la scolarisation des moins de trois ans servira, une fois encore, de variable d’ajustement.
A partir de septembre 2011, chaque année 50 000 élèves supplémentaires frapperont à la porte des collèges, du fait du « baby-boom » des années 2000. Pourtant, les propositions ministérielles sont de surcharger encore davantage les effectifs des classes et de supprimer les itinéraires de découverte, seul dispositif interdisciplinaire permettant aux élèves de trouver du sens à l’empilement de disciplines sans lien apparent entre elles.
S’agissant des problèmes de remplacement - dont le ministre a reconnu qu’ils mettent à mal la continuité du service public - au lieu de rétablir les 3 000 postes d’enseignants remplaçants supprimés par Xavier Darcos, le ministère envisage plutôt le recours à des étudiants et des non titulaires sans formation sur les remplacements courts.
Face à la crise actuelle, le seul investissement possible, c’est l’éducation !
La FCPE appelle à une riposte commune du collectif « l’Education est notre avenir » contre ces mesures.
L’Education nationale va encore devoir payer un lourd tribut au dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite imposé par Nicolas Sarkozy depuis son élection.
A la rentrée 2011, ce sont à nouveau 16 000 postes qui devront être supprimés dans l’Education nationale. Pour résoudre l’équation, le ministre a choisi sa ligne de conduite : « il n’y a pas de petites économies ». L’heure est au raclage de fonds de tiroirs et au grignotage !
Le ministère prévoit ainsi explicitement d’augmenter le nombre d’élèves par classe. La règle idéologique des suppressions de postes va notamment obliger le ministre de l’Education nationale à avouer ce que son prédécesseur n’avait jamais reconnu : les suppressions de postes ne peuvent se faire sans dégradation notable des conditions d’accueil des élèves.
Dans le premier degré, contrairement aux engagements pris jusqu’à présent par le ministre, la suppression pure et simple des RASED est de nouveau à l’étude.
Et pour gagner encore des postes, la scolarisation des moins de trois ans servira, une fois encore, de variable d’ajustement.
A partir de septembre 2011, chaque année 50 000 élèves supplémentaires frapperont à la porte des collèges, du fait du « baby-boom » des années 2000. Pourtant, les propositions ministérielles sont de surcharger encore davantage les effectifs des classes et de supprimer les itinéraires de découverte, seul dispositif interdisciplinaire permettant aux élèves de trouver du sens à l’empilement de disciplines sans lien apparent entre elles.
S’agissant des problèmes de remplacement - dont le ministre a reconnu qu’ils mettent à mal la continuité du service public - au lieu de rétablir les 3 000 postes d’enseignants remplaçants supprimés par Xavier Darcos, le ministère envisage plutôt le recours à des étudiants et des non titulaires sans formation sur les remplacements courts.
Face à la crise actuelle, le seul investissement possible, c’est l’éducation !
La FCPE appelle à une riposte commune du collectif « l’Education est notre avenir » contre ces mesures.
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